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Importation de véhicules d’occasions: le gouvernement ivoirien prolonge la date butoir

Le gouvernement ivoirien prolonge la date butoir pour les importations de véhicules d’occasions sur le territoire national.

Cette décision de prolongation intervient après le conseil des ministres tenu mercredi 28 mars 2018.

« Le gouvernement a décidé de proroger la date du décret portant limitation de l’âge des véhicules d’occasion importés pour mieux encadrer la mise en exécution dudit décret » fait savoir le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné.

En effet, le 06 décembre 2017, le gouvernement a adopté en conseil des ministres, un décret portant limitation de l’âge des véhicules d’occasion importés, en Côte d’Ivoire, en fonction du type d’activité à laquelle ces véhicules seront affectés.

Portant appui sur ledit décret, il est désormais interdit de faire circuler sur le territoire ivoirien, les véhicules communément appelés ‘’France au revoir’’ âgés de plus de cinq ans pour un usage personnel.

L’âge limite des véhicules automobiles d’occasion importés, affectés au transport des personnes et ou de marchandises, est de cinq ans pour les taxis, sept ans pour les minicars de neuf à 34 places et pour les camionnettes d’une capacité maximum de cinq tonnes, 10 ans d’âge fixés pour les cars de plus de 34 places et les camions de plus de cinq tonnes.

Ces nouvelles mesures prises par l’Etat de Côte d’Ivoire devait entrer en vigueur au mois de mars 2018, mais pour mieux encadrer la mise en exécution du décret le gouvernement proroge la date butoir.

Interrogé par nos reporters d’Afrikmag, Alexandre Mah, professeur de psychologie pense que la motivation du gouvernement de mettre en exécution ce décret émane de l’exigence de la protection de l’environnement suite à la COP 21, ce qui est à féliiciter.

Par ailleurs il soutient que l’Etat ivoirien n’a pas pris en compte la réalité du citoyen ivoirien.


« L’Etat n’a pas tenu compte de la réalité du milieu ivoirien où il est difficile pour l’ivoirien moyen de s’offrir un véhicule neuf chez un concessionnaire ».

Emeraude ASSAH

Crédit photo : l’intelligent d’Abidjan

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