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« elle paie mes factures depuis que j’ai perdu mon travail » : dixit un Kényan de 35 ans marié à une Blanche de 70 ans

La relation entre Bernard Musyoki et Deborah Jan Spicer est un bel exemple du vrai amour.

Musyoki, un Kényan originaire du comté de Kitui, a rencontré Deborah, 70 ans, sur Facebook en 2017. « Je lui ai envoyé une demande d’ami, après une semaine, je lui ai demandé de m’épouser et elle a accepté. »

En 2018, Musyoki devait se rendre aux États-Unis pour rencontrer sa princesse, mais l’ambassade lui a refusé le visa. Mais il n’a jamais renoncé. « En mars 2020, j’ai fait une nouvelle demande de visa, j’ai passé un entretien, mais on m’a refusé le visa, a-t-il déclaré.

Les deux tourtereaux ont continué à communiquer, et le 29 décembre 2020, Deborah a décidé de se rendre au Kenya pour rencontrer son prince charmant. À son arrivée dans le pays, ils se sont rendus à Kitui, où vit Musyoki, et ont décidé de rester purs jusqu’au mariage. « Nous dormions dans des chambres différentes. Nous avions décidé de rester purs jusqu’à ce que nous échangions nos vœux, et il y avait quelqu’un qui vivait avec nous », raconte-t-il.

« elle paie mes factures depuis que j’ai perdu mon travail » :  dixit un Kényan de 35 ans marié à une Blanche de 70 ans

Le 2 février 2021, les deux se sont mariés à Sheria House. « Ma famille pensait que c’était une blague quand je leur ai dit que j’allais épouser Deborah. Le monsieur avec qui nous vivions et un gestionnaire de cybercafé rencontré en ville étaient présents pour notre mariage. Ce sont eux qui ont signé notre certificat de mariage. »

Musyoki travaillait dans une ONG chrétienne située à Kitui. Il a perdu son emploi en avril 2020 après l’apparition du coronavirus, et depuis ce moment, c’est sa femme qui paie ses factures.

« Elle m’envoie de l’argent et même l’année dernière, elle m’a envoyé de l’argent pour acheter une voiture. »

Musyoki affirme qu’après le mariage, ils ont vécu les meilleurs quatre mois avant le départ de Deborah. La septuagénaire, qui vit dans le Michigan, aux États-Unis, a été obligée de prolonger son visa de quelques mois et le 8 juin, elle a dû quitter le pays avant son expiration.


« Nous communiquons tous les jours et elle me manque vraiment. Elle est très affectueuse. Elle m’appelle trois fois par jour. J’ai apprécié chaque moment que nous avons passé pendant qu’elle était là… au lit et tout. »

Il a récemment contacté l’ambassade en espérant que cette fois-ci, il aurait de la chance, mais ce ne fut pas le cas.

Crédit photo : tuko

Gaelle Kamdem

Bonjour, Gaelle Kamdem est une rédactrice chez Afrikmag. Passionnée de la communication et des langues, ma devise est : « travail, patience et honnêteté ». Je suis une amoureuse des voyages, de la lecture et du sport. paulegaelle@afrikmag.com

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