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Inde / Technologie : Facebook accusé de se mêler des affaires politiques du pays

La technologie est incontournable dans les sociétés actuelles. Depuis un certain moment le réseau social Facebook est au cœur d’un scandale en Inde. Le pays se plaint de ce que la plateforme interfère dans les affaires politiques du pays.

Selon nos sources tout serait parti d’un journal américain. Dans un article daté du 14 août le Wall Street Journal affirme que Facebook aurait toléré des discours haineux de la part du BJP, Parti au pouvoir.

Dans la même veine en 2018, le député Raja Singh avait tenu des propos un peu controversés. Le député aurait écrit que « les migrants musulmans venus de Birmanie devraient être abattus. Et qualifié les musulmans indiens de traîtres et menacé de détruire des mosquées ».

Il semblerait que le géant américain soit véritablement en de mauvais termes avec l’administration indienne. Wall Street Journal a mentionné cela dans l’un de ses articles en affirmant que la directrice des politiques publiques de Facebook en Inde, Ankhi Das, est en collusion avec le gouvernement. Le BJP, aurait, selon nos sources, demandé à Facebook d’interdire certains posts sur sa plateforme. Dans le cas contraire, les responsables précises que cela pourrait nuire aux intérêts de la société dans le pays.

L’opposition se serait saisie de l’affaire en affirmant que le BJP aurait manipulé les réseaux sociaux pour ses intérêts personnelles, lors des dernières élections. Une enquête parlementaire a été demandée en vue de faire la lumière sur cette affaire.


En 2018, le BJP avait accusé la société  Cambridge Analytica de vendre les données des utilisateurs Facebook indiens à des partis politiques dont le parti du Congrès. Selon les informations recueillies, le Congrès a écrit à Mark Zuckerberg et demandé à l’entreprise de rendre public tous les discours politiques autorisés sur la plateforme depuis 2014. Aussi le parti demande au géant américain de faire le point sur l’équipe de direction de Facebook en Inde.

Le géant américain semble être sur la sellette, car le 2 septembre prochain, un panel parlementaire sur les technologies de l’information se réunira afin de convoquer Facebook. L’objectif principal de ce panel est d’entendre les responsables de l’entreprise sur l’utilisation abusive des réseaux sociaux dans le pays.

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