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Burundi : le nouveau président met déjà en garde les pays étrangers

Le jeudi 18 juin, Évariste Ndayishimiye, nouveau président du Burundi a prêté serment face aux responsables de l’administration et les populations burundaises. Lors de sa prestation de serment, il a invité les pays étrangers à ne pas interférer dans les affaires burundaises.

Proclamé vainqueur de l’élection de mai dernier, Évariste Ndayishimiye a promis de continuer le travail qu’avait entamé son prédécesseur, Nkurunziza, décédé.

Se prononçant sur l’immixtion des pays étrangers dans les affaires internes de son pays, Évariste Ndayishimiye a indiqué ceci : « notre Grand Père (Nkurunziza) nous l’a enseigné depuis 2015. Le Burundi n’a aucunement besoin d’ordres venus de l’extérieur. Celui qui voudra venir au Burundi n’aura rien à nous imposer« .

Il a accusé ceux qui s’impliquent dans les affaires internes burundaises d’avoir apporté la division dans le pays. « c’est eux qui ont introduit les divisions sociales. Petit à petit, le Burundi se sort de ce mauvais héritage. Malgré tout, il y en a encore qui roulent pour eux, d’autres derrière la bannière de la société civile, ou encore dans des coalitions comme l’ADC Ikibiri, le CNARED… », a-t-il déclaré.

Le nouveau président a annoncé que les retraités toucheront désormais une pension avoisinant leurs salaires lorsqu’ils étaient en activité. Selon lui ses travaux hisseront le pays au rang des pays en voie de développement.


Concernant les réfugiés, il a indiqué qu’il souhaite que tous les réfugiés rentrent au pays. « Nous voulons qu’il n’y ait plus de réfugiés burundais. Nous les appelons à regagner leur pays », a-t-il déclaré.

Lors de son investiture, plusieurs dirigeants de pays africains se sont déplacés pour prendre part à l’événement. Les pays comme le Congo Brazzaville, l’Égypte, la Tanzanie, le Kenya et la Guinée Équatoriale se sont fait représenter.

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