Papa Wemba empoisonné par son micro? Son manager explique les faits avant de porter plainte

Depuis mercredi, les réseaux sociaux s’enflamment autour d’une vidéo tentant d’expliquer, images à l’appui, que la star congolaise Papa Wemba aurait été empoisonnée sur scène. Notre rédaction se résigne de montrer la vidéo par respect pour la famille.

En se basant sur les images du concert, un internaute aurait décelé un “curieux manège” de la part d’un technicien qui apporte un nouveau micro en lieu et place de celui qui était sur scène.
La manager de Papa Wemba, Marie-Laure Yaone, qui affirme avoir connaissance de ces vidéos, a tout simplement refusé de les regarder, car elle les juge « ridicules.

Joint par nos confrères de France 24, elle explique les faits : « Je réponds que l’équipe technique a parfaitement fait son travail et respecté les directives. Papa Wemba a l’habitude dans ses chorégraphies de beaucoup bouger et se dépenser. Pour cela, il a besoin d’un micro sur pied lorsqu’il chante. Les assistants plateaux ont instruction d’enlever le trépied à chaque fois qu’il est inutilisé pour ne pas gêner, et de le ramener au moins une quinzaine de secondes avant qu’il en ait besoin. Ce matériel a un coût [un simple micro professionnel peut coûter jusqu’à 500 euros, Ndlr] et ils ont la directive pour faire en sorte de l’empêcher de tomber et de se casser. Et c’est comme ça pour n’importe quel concert, partout où Papa Wemba a chanté ».

Poursuivant Marie Laure soutient que Papa Wemba était fatigué. « Il avait été hospitalisé au mois de janvier, il avait depuis fait deux examens médicaux qui n’avaient rien révélé [l’artiste souffrait régulièrement du paludisme et traversait des épisodes de fatigue chronique]. Il avait pris cet engagement pour le festival FEMUA à Abidjan, et voulait respecter sa parole ».

Elle a cependant laissé entendre que son équipe et la famille refuseraient toute autopsie, contrairement à ce que certains internautes réclament. Par ailleurs, la manager affirme avoir contacté le gouvernement ivoirien pour intenter prochainement des poursuites judiciaires envers toute personne ayant réalisé ces montages vidéos.