Le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, a annoncé hier sa victoire à l’élection présidentielle 2018.
C’est au cours d’une conférence de presse au siège de son parti à Yaoundé que Maurice Kamto s’est autoproclamé vainqueur de la présidentielle. Dans son discours à l’endroit des Camerounais, il affirme qu’il avait reçu pour mission de tirer le penalty.
« J’ai reçu pour mission de tirer le penalty historique. Je l’ai tiré, le but a été marqué. Je voudrais remercier solennellement le peuple camerounais qui a démontré par son vote, sa maturité, sa sagesse et son engagement en faveur du changement. »
Il a également invité le Président sortant à accepter la défaite et à rendre le pouvoir de manière pacifique. « J’exhorte le président sortant à œuvrer pour une transition paisible. »
The moment @KamtoOfficiel declared himself winner of the presidential elections (loosely translated):
« I received the mandate to take a historic penalty kick. I took the spot kick. The goal was scored. » #elections #Cameroun #Cameroon #Etoudi2018 #237Vote pic.twitter.com/fyDLgV3vIM— Israel Ayongwa (@iayongwa) 8 octobre 2018
Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a déclaré dimanche que seul le Conseil constitutionnel serait autorisé à annoncer les résultats et que toute forme de contestation du verdict « ne serait pas tolérée. »
« Le processus relatif à l’élection présidentielle est encadré par des lois connues de tous. J’en appelle donc au respect scrupuleux desdites lois et des procédures qui régissent le contentieux électoral. Je tiens à cet effet à souligner que la proclamation des résultats officiels de l’élection présidentielle relève de la compétence exclusive du Conseil constitutionnel. Personne n’a le droit de se substituer à cette instance juridictionnelle. Toute forme de remise en cause du verdict des urnes en dehors des voies légales, ne sera pas tolérée. Et je dis bien de qui que ce soit. »
Rappelons que les résultats définitifs sont proclamés quinze jours suivant le scrutin selon la loi électorale du Cameroun.
Crédit photo : africanews