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Ukraine / Le Président de l’Afrique du Sud accuse une organisation d’avoir provoqué la guerre

L’Afrique du sud garde une opinion tranchée du conflit en Ukraine. Selon le président sud-africain, la guerre ne serait pas advenue si la Russie avait été écoutée quand elle avertissait l’OTAN de la dangerosité de son implication en Ukraine.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a accusé jeudi l’OTAN d’être responsable de la guerre en Ukraine et a déclaré qu’il résisterait aux appels à condamner la Russie, dans des commentaires qui jettent un doute sur son acceptation par l’Ukraine ou l’Occident en tant que médiateur. « La guerre aurait pu être évitée si l’OTAN avait tenu compte des avertissements de ses propres dirigeants et responsables au fil des ans selon lesquels son expansion vers l’est conduirait à une plus grande, et non moins, instabilité dans la région », a déclaré Ramaphosa en réponse aux questions du parlement.


Cependant, le président Cyril Ramaphosa a tenu à ajouter que l’Afrique du Sud « ne peut tolérer l’usage de la force et la violation du droit international ». Lors de son intervention, Ramaphosa a avoué aux parlementaires qu’il a tenté de se poser en médiateur de la crise en l’Ukraine et la Russie. A ce sujet, il dit s’être entretenu avec le président Vladimir Poutine. Sur le déroulement des négociations, ce dernier l’aurait rassuré de sa disponibilité.
S’il n’a pas encore eu d’entretien direct avec Volodymyr Zelensky, Poutine a assuré que les négociations avancent. Le président Vladimir Poutine a qualifié les actions de la Russie d' »opération spéciale » pour désarmer et « dénazifier » l’Ukraine et contrer ce qu’il appelle l’agression de l’OTAN. Cyril Ramaphosa a lui insisté afin que la solution à ce conflit soit diplomatique. Il a donc appelé les deux parties à revenir à la table des discussions.
Enfin, Cyril Ramaphosa a demandé qu’en Occident on ne fasse pas semblant de ne pas voir et entendre les griefs de la Russie. La résolution de la crise passe selon par la prise en compte des revendications de Vladimir Poutine et la Russie.

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