Un bodybuilder bosniaque a diffusĂ© en direct le meurtre de son ex-femme sur Instagram aujourd’hui avant de se dĂ©chaĂźner, tuant deux autres personnes puis lui-mĂȘme.
L’homme, identifiĂ© par Nermin Sulejmanovic, a d’abord partagĂ© une vidĂ©o extrĂȘmement dĂ©rangeante sur Instagram le vendredi matin 11 aoĂ»t, disant aux followers qu’ils verraient un meurtre en direct.
La vidĂ©o le montre alors prenant une arme Ă feu et tirant une balle dans le front d’une femme. La petite fille du couple peut Ă©galement ĂȘtre entendue pleurer dans la vidĂ©o.
Sulejmanovic, 35 ans, a confirmĂ© qu’il avait laissĂ© l’enfant en vie.
Le tueur prĂ©sumĂ© a dĂ©clarĂ© plus tard : « J’ai prĂ©venu tout le monde que cela arriverait. Elle cache mon enfant depuis huit jours.
« J’attends pour charger mon arme et passer Ă autre chose. »
Selon les mĂ©dias locaux, Sulejmanovic travaillait comme prĂ©parateur physique, mais Ă©tait Ă©galement membre d’un gang et avait plusieurs condamnations pour des actes de violence, des bagarres et son implication dans le trafic de drogue.
Alors que la police a commencĂ© Ă le rechercher Ă la suite du meurtre diffusĂ©, le suspect a ensuite publiĂ© une autre vidĂ©o sur Instagram, affirmant avoir abattu au moins deux autres personnes alors qu’il Ă©tait en fuite.
Un communiquĂ© de la police de la ville de Tuzla, dans le nord-est de la Bosnie, a dĂ©clarĂ© qu’outre les trois personnes tuĂ©es, trois autres personnes avaient Ă©tĂ© blessĂ©es avant que le tueur « ne se suicide aprĂšs avoir Ă©tĂ© localisĂ©es et avant d’ĂȘtre apprĂ©hendé ».
La police n’a pas immĂ©diatement fourni plus de dĂ©tails, mais a ajoutĂ© que les personnes qui ont Ă©crit des messages de soutien en tĂ©lĂ©chargeant sur les publications Instagram de l’homme vendredi seront interrogĂ©es et pourraient Ă©ventuellement faire face Ă des rĂ©percussions juridiques.
« Je n’ai pas de mots pour dĂ©crire ce qui s’est passĂ© aujourd’hui Ă Gradacac », a dĂ©clarĂ© Nermin Niksic, le Premier ministre de la FĂ©dĂ©ration bosniaque.
« Le meurtrier s’est finalement suicidĂ©, mais personne ne peut ramener la vie des victimes. »
Les autoritĂ©s n’ont pas Ă©tĂ© fournies immĂ©diatement plus de dĂ©tails ni les motifs possibles de la fusillade.