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Une victime d’explosion de gaz partage sa triste histoire

Une jeune nigériane de 21 ans, Desire Benjamin Chinenye, raconte comment elle a survécu à une explosion de gaz qui a gravement brûlé sa peau, alors qu’elle était chez elle à la maison.

Racontant les faits, elle affirme qu’elle s’est réveillée vers 6 heures du matin pour faire bouillir de l’eau pour se laver et aller au travail, elle a allumé le gaz et enflammé les allumettes, ça ne s’est pas allumé, puis elle a recommencé, c’est alors que l’explosion est survenue, selon elle.

Le feu l’a projetée contre la porte, puis a bloqué la sortie. Poursuivant, Elle explique ne pas savoir d’où lui est venue la force pour se relever. La cuisine était en feu et il était presqu’impossible pour elle d’en sortir. Même le tapis où elle était debout en feu.

Les membres de la famille qui s’étaient endormis lorsque l’explosion survenait ont sauté du lit et au milieu du chaos. La première précaution d’urgence qui a été prise était de trouver quelques seaux d’eau dans la salle de bain pour verser le contenu sur elle. Ils réussirent à éteindre le feu sur elle mais à ce moment, elle était gravement brûlée et s’était même évanouie.

Le premier hôpital où elle a été emmenée à refusé d’offrir un traitement quelconque. Non pas parce qu’ils ne voulaient pas, mais parce qu’ils se sentaient simplement incapables. Elle était dans un piteux état.

Une victime d'explosion de gaz partage sa triste histoire

En racontant son histoire à 234stars, Chinyere a déclaré:

J’avais une amie à l’hôpital avec qui je priais. Une nuit, sa ligne était à plat (c.-à-d., L’électrocardiogramme qui surveillait son battement de cœur s’est arrêté, signifiant qu’elle avait cessé de respirer).

Elle souffrait de la douleur, éclatait parfois d’un rire maniaque par rapport à la douleur excessive que son cerveau ne pouvait pas traiter correctement. Finalement, par une sorte de miracle, les brûlures ont commencé à guérir. Vu les grands progrès enregistrés dans son traitement, l’hôpital a jugé opportun qu’elle pouvait regagner son domicile.

C’est après que j’ai compris la gravité de ce qui m’est arrivée. Entendre des inconnus qui m’approchent dans un centre commercial pour me dire de me couvrir le corps, parce que mes cicatrices n’avaient rien d’«esthétiques» et je ne pouvais plus retourner au travail parce que je sentais que les gens se concentreraient sur mes cicatrices et je me suis retrouvée à rester cloitrée à l’intérieur de la maison, pendant de longues heures, ma peau qui cicatrisait lentement était menacée d’infection si jamais je me retrouvais dans un environnement humide.

Ce ne peut pas être moi, je ne peux pas m’asseoir à la maison parce que les gens ne sont pas à l’aise avec  les séquelles. Les cicatrices sur mon corps sont un signe de victoire. J’ai surmonté ce qui a essayé de me consommer et je devrais être fière de ça.

Certaines personnes ont des cicatrices, même si elles ne sont pas physiques, elles ont des cicatrices émotionnelles.

Felicia Essan

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