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Arabie Saoudite: une ancienne employée fait de choquantes révélations sur la famille royale

La famille royale d’Arabie Saoudite n’a pas fini de faire parler d’elle. Un témoignage vient lourdement l’accabler. Catherine Coleman, une ancienne assistante au sein de la monarchie, a raconté au Times les sévices physiques et psychologiques que faisait subir une princesse saoudienne sur les membres de son personnel.

Ce que révèle l’ancienne employée dépasse l’entendement. A peine arrivée, elle doit se plier à un protocole très rigoureux. Interdiction de contredire un membre de la famille royale même s’il a tort, ne jamais leur tourner le dos, ne pas avoir de relations intimes, ne pas sympathiser avec d’autres membres de l’équipe… Catherine Coleman aurait pourtant enfreint cette dernière règle, comme elle le raconte au Times.

En effet, elle se prend d’amitié pour les servantes, dont beaucoup sont originaires des Philippines. Ces dernières se situent en bas de la hiérarchie, derrière les majordomes, les assistantes, ou encore les gouvernantes. Elles lui dévoilent alors les sévices quotidiens qu’elles subissent.

L’assistante découvre notamment des photos dans leur téléphone, montrant leurs corps meurtris après avoir reçu des coups. Des clichés qui lui « ont retourné l’estomac », comme dévoile l’ancienne antiquaire à nos confrères britanniques. Des rituels entourent également ces sévices. Ainsi, une servante violentée doit accepter le cadeau de la princesse, souvent des bijoux bas de gamme ou de l’argent, comme signe de son pardon.

Face à cette violence continue, Catherine Coleman aurait trouvé un moyen de se faire renvoyer au bout de trois mois, alors que son contrat stipulait un an de travail. Un incident est à l’origine de cette prise de conscience. La princesse tyrannique aurait explosé de rage après avoir découvert un bol de sucre dans l’une des chambres des servantes.


Elle demande à son assistante de les punir à sa place. « Elle m’a dit d’éparpiller leurs affaires sur le sol et de les recouvrir d’une pâte faite d’un mélange d’eau et de sucre. Mais au lieu de mettre la pagaille comme la princesse m’a demandé, je n’ai pas utilisé le mélange de sucre, j’ai juste étalé leurs affaires sur le lit. Soudain, toute sa colère s’est tournée vers moi « , raconte l’ancienne salariée.

Prise de peur, l’ex-salariée réussit à s’échapper en proférant de sérieuses menaces à la princesse mais se dit finalement désolée de n’avoir pu sauver les servantes oppressées.        

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