Côte d'Ivoire

Côte d’Ivoire: des policiers attaqués par des coupeurs de route, un mort côté policiers

Des policiers ont été attaqués par des coupeurs de route à Bondoukou, (nord-est), cette semaine. Les échanges de tirs entre les forces de l’ordre attaquées, et les bandits, se sont soldés par la mort d’un policier. Les éléments de la police sont tombés dans une embuscade que leur ont tendu les coupeurs de route.

L’incident est survenu au moment, où les policiers rentraient d’une mission. Le malheureux soldat qui a trouvé la mort sous les balles assassines des bandits se nomme  Kouadio Tanoh, Sergent-chef de police.

Les informations relayées par nos confrères de Koaci, ne donnent plus de précision sur le sort des autres policiers ni sur les coupeurs de route.

Cette attaque est la conséquence du climat d’insécurité qui règne dans plusieurs villes du pays. Abidjan, la capitale économique n’est pas épargnée.

Plusieurs villes ivoiriennes sont reconnues comme des zones d’insécurité, notamment, celles du nord-est, dont Bondoukou, Tanda, Bouna etc…

D’après un rapport de la Préfecture de police rendu public en 2016, la ville de Yamoussoukro, et les localités environnantes sont jugées  dangereuses pour l’épanouissement des populations. La capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire, est considérée comme une zone avec un taux de banditisme et d’agression élevé (18%). Toujours selon ce rapport, le département de Toumodi vient en deuxième position avec 16%, suivi de celui de Djékanou.

Didiévi, une autre localité du centre du pays, vient au bas du tableau avec le taux de banditisme, d’agressions, et de vols, le moins élevé de la zone, soit 4%.
La pauvreté grandissante, le chômage, l’abus de la drogue, et les crises socio-politiques répétées, sont connues comme des causes  de cette insécurité.


Vivement que les autorités trouvent une solution définitive à ce phénomène des coupeurs de route, qui a pris de l’ampleur depuis la fin de la crise post-électorale en 2011.

Yao Junior L

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