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Didier Raoult : son inquiétude sur les séquelles des patients guéris du coronavirus

Au cours d’un entretien exclusif accordé à BFMTV jeudi dernier, le professeur Didier Raoult est revenu sur les conséquences de l’usage de la Chloroquine pour traiter le Covid-19 et les potentielles séquelles sur les patients guéris.

En raison de la grave crise sanitaire due à l’expansion du Covid-19, le professeur Raoult a décidé de répondre aux questions d’Apolline de Malherbe de BFMTV, afin de faire des clarifications sur les remèdes de la pandémie. Même si l’infectiologue a évoqué plusieurs sujets notamment le traitement à la chloroquine et le vaccin contre le Covid-19, il n’a pas manqué d’aborder les séquelles liées au virus après la guérison du patient:

 «On connaît beaucoup plus de choses qu’il y a quelques semaines. Je ne suis pas devin. J’aime accumuler les données», a-t-il assuré avant d’anticiper les critiques :


“Les polémiques ? Je m’en fiche. La chloroquine donne des résultats cliniques satisfaisants et donc on recommande, c’était très simple”.

Sur la question de l’immunisation après une infection au Covid-19, Didier Raoult considère de son côté que “jusqu’à preuve du contraire, on est débarrassé si l’on a eu le coronavirus”.

Toutefois Didier Raoult craint des séquelles, y compris chez ceux qui n’ont pas eu de symptômes. “La question des séquelles, en particulier la fibrose pulmonaire, est une autre paire de manches”, a-t-il d’abord déclaré avant de poursuivre :

“On va mettre en place un plan pour étudier les séquelles, on a déjà fait des scanners à beaucoup de gens. On voit des lésions chez ceux qui n’avaient pas de symptômes et on ne sait pas comment ça va évoluer.”


Par ailleurs Didier Raoult n’a pas manqué de revenir sur les chiffres en Europe et aux Etats-Unis les zones du monde les plus touchées par l’épidémie. “C’est la première fois que dans les pays les plus riches, il y a la plus forte mortalité. On est les seuls à ne pas avoir traité. Les autres ont détecté, traité. Tous ceux qui sont traités ont une mortalité inférieure à la nôtre” , a-t-il martelé. Concernant les mensonges soupçonnés des autorités chinoises, il n’y croit pas vraiment. “Tout le monde ment, je ne sais pas si les Chinois mentent plus que les Français”, a-t-il précisé avant d’évoquer la possible deuxième vague à laquelle il est plutôt septique.

“Le SARS s’est arrêté en juillet 2003, il n’y en a plus jamais eu. Des infections respiratoires dans lesquelles il y a des secondes vagues, il n’y en a pas. Je ne vois pas pourquoi il y en aurait pour celle-là”. Et de conclure par cette comparaison : “les gens font un fantasme sur la grippe espagnole, c’est le grand guignol.

Crédit photo: on voit tout

Oscar Mbena

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