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CPI – Général Mangou: « mon domicile a été attaqué par le camp Gbagbo »

« Mon domicile a été attaqué par le camp de Laurent Gbagbo » c’est l’une des déclarations fortes faite par le général Philippe Mangou alors qu’il était à la barre à la CPI (Cour pénale internationale) il y a quelques jours pour témoigner dans le cadre de l’affaire conjointe de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé.

Même si Philippe Mangou n’a pas donné plus de détails sur les responsables de cette attaque, il reste persuadé que les auteurs venaient de son propre camp.

« Je ne pourrai pas designer de nom, mais je sais que cette attaque vient de mon propre camp, c’est-à-dire le camp de Laurent Gbagbo », a lancé le général, au troisième jour de son interrogatoire. Il faut dire que cette déclaration a été faite alors que le général revenait sur l’attaque perpétrée contre son domicile à Yopougon-Andokoi, le 14 mars 2011.

Pour justifier cette affirmation, il a fait référence à une déclaration de l’ex-première dame, Simone Gbagbo. «Simone Gbagbo m’a dit : Si tu roules mon mari dans la farine, je ne vais pas te pardonner », a révélé Philippe Mangou, précisant qu’elle a proféré cette menace lorsqu’il était question de faire le recrutement des 5000 hommes dans le cadre du service civique, conformément à l’Accord politique de Ouagadougou.

Le général a aussi indiqué qu’il était surpris que sa garde rapprochée soit informée du contenu d’une rencontre à trois. « Je ne peux pas comprendre que pour une discussion qui s’est passée entre le Président Gbagbo, Charles Blé Goudé et moi, on vient dire à ma garde que Mangou veut que le Président démissionne, donc c’est lui qui partira… », a-t-il mentionné.


La question qu’on se pose est de savoir si le domicile de Philippe Mangou a été attaquée, est-ce avec l’accord de Laurent Gbagbo?

Lorsqu’on lui pose la question pour quelle raison il n’a pas rencontré la défense lors de la phase préliminaire, il répond  « On m’a seulement demandé si je voulais rencontrer la défense. La question que j’ai posée est : est-ce que c’était obligatoire ? On m’a dit non, cette rencontre n’est pas obligatoire. Si vous voulez rencontrer la défense, vous le faites. J’ai dit : bon, si ce n’est pas obligatoire, ce n’est pas la peine. C’est la raison pour laquelle, je n’ai pas rencontré la défense ».

Oscar Mbena

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