Nigeria

Nigéria: Après la fête aux 21 filles de Chibok, des parents sont en colère. Explications

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Le 25 décembre dernier, les 21 lycéennes de Chibok libérées des mains de Boko Haram qui en avait enlevé plus de 276 toujours en otage, étaient en fête dans la maison d’un député de la région. Cette fête qui visait à donner du sourire aux filles libérées commence à  faire le chou gras de la presse sur un autre plan.21 lycéennes de Chibok ont été libérées en octobre après un accord conclu avec Boko Haram par la Suisse et la Croix-Rouge internationale.

Et pour cause, certains des parents des 21 filles sont furieux contre les autorités surtout de la façon dont la fête a été organisée. Il faut le rappeler, les ex captives ont été libérées en octobre après un accord conclu entre  Boko Haram,  la Suisse et la Croix-Rouge Internationale.Résultat de recherche d'images pour "filles de chibok"

La colère des parents est liée au fait que depuis la libération de leurs filles aucune d’elles n’est rentrée à la maison.

Pour certains qui sont si proches du lieu où les filles étaient là pour la fête, il leur est incompréhensible qu’on n’autorise pas les filles à rendre une visite à leur famille. Raison pour laquelle, certains parents ne cachent pas leur colère.Résultat de recherche d'images pour "filles de chibok"

« Je ne peux pas croire que ma fille soit venue si près de chez elle, mais quelle ne puisse pas rentrer à la maison », déplore un autre parent très en colère. Avant de clarifier:  « certains de ses frères et sœurs ne l’ont pas encore vue et ils se demandent si elle a été vraiment libérée ».

A en croire toujours ce parent, « il n’y a aucune raison de les amener à Chibok seulement pour être enfermées dans une autre prison »

Une mère en colère a laissé entendre son amertume. « Comment puis-je être heureuse si elles n’ont pas la liberté ».Résultat de recherche d'images pour "filles de chibok"


Autre chose qui a fait rmonter la colère chez les  parents, c’est le fait qu’ils ne sont pas  autorisés à faire des photos de souvenir avec leurs enfants.

« J’ai pris une photo avec ma fille, mais les éléments de la sécurité sont venus me saisir par l’épaule et m’ont arraché le téléphone de mes mains. Ils m’ont ensuite dit de supprimer toutes les photos que j’ai prises », a confié à la BBC,  le père d’une des filles sous couvert de l’anonymat . Et celui-ci  de poursuivre: « Je lui ai dit que je prenais une photo avec ma fille qui a été absente pendant plus de deux ans, il m’a répondu que ce n’était pas son affaire et il a supprimé toutes les photos, y compris d’autres photos qui n’ont pas été prises sur place ».

Yao Junior L

1 Comment

  • YARIS D'OR 28 décembre 2016

    et quel est alors l’importance de la prise des enfants chez les boko haram?

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