
Un tribunal au Pakistan a libéré un vi0leur après qu’il ait épousé sa victime dans le cadre d’un accord négocié par un conseil des anciens du nord-ouest du pays, a déclaré son avocat mercredi 28 décembre.
Cette décision a provoqué la colère des militants des droits de l’homme, qui affirment qu’elle légitime la violence s3xuelle à l’égard des femmes dans un pays où la majorité des vi0ls ne sont pas signalés.
Dawlat Khan, 25 ans, a été condamné en mai à la réclusion à perpétuité par un tribunal du district de Buner, dans la province de Khyber Pakhtunkhwa, pour avoir vi0lé une femme sourde.
Cependant, il a été libéré de prison le lundi 26 décembre, après que la Haute Cour de Peshawar ait accepté un règlement à l’amiable convenu par la famille de la victime du vi0l.
“Le vi0leur et la victime sont de la même famille élargie”, a déclaré à l’AFP Amjad Ali, l’avocat de Khan.
“Les deux familles se sont réconciliées après qu’un accord a été conclu avec l’aide de la jirga locale (conseil traditionnel)”, a-t-il ajouté.
Khan a été arrêté après que sa victime célibataire a accouché d’un bébé plus tôt cette année, et un test de paternité a prouvé qu’il était le père biologique de l’enfant.
Le vi0l est notoirement difficile à poursuivre au Pakistan, où les femmes sont souvent traitées comme des citoyens de seconde classe.
La Commission des droits de l’homme du Pakistan s’est dite “consternée” par l’accord qui permet au viOleur d’être libéré.