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Cameroun: Des pratiques  »incroyables » pour tenir les jeunes filles loin des hommes

Malgré l’avancée de plusieurs religions monothéistes, les sociétés africaines peinent à se débarrasser de certaines pratiques liées à leur tradition. Au Cameroun, le constat est là.  »La tradition reste la tradition et point n’est besoin de s’amuser avec. »

Dans un monde où tout est sens dessus dessous, l’on constate que les traditions, continuent de faire parler d’elles, en dépit des conséquences tant physiques, sociologiques et psychologiques énormes.

Cameroun: Des pratiques ''incroyables'' pour tenir les jeunes filles loin des hommes

Tout récemment au Cameroun, une pratique a fait réagir plusieurs observateurs : il s’agit du repassage des seins. Ce rituel douloureux et aux dégâts irréversibles consiste à faire disparaître la poitrine des fillettes et des adolescentes en massant leur buste à l’aide d’objets brûlants.

La principale explication des parents qui recourent à cette pratique est « le souci des mamans de préserver leurs filles de la convoitise des hommes » afin de les mettre à l’abri des grossesses précoces.

La pratique malgré tout, suit son cours dans le pays. L’étude faite par l’Agence de coopération internationale allemande (GIZ), révèle qu’en 2006, 24% des Camerounaises auraient subi des mutilations génitales.

Les mutilations génitales, selon l’Organisation Mondiale de la Santé-OMS sont « des interventions qui altèrent ou lèsent intentionnellement les organes génitaux externes de la femme pour des raisons non médicales ».

Cameroun: Des pratiques ''incroyables'' pour tenir les jeunes filles loin des hommes

La pratique, un rituel générationnel varie selon les milieux. Chez les Bamoun de l’ouest Cameroun, on apprend que, « ce sont certaines filles qui se soumettent à la pratique » pour échapper au mariage forcé

« Le repassage est très fréquent chez les filles dans toutes les régions du Cameroun qui veulent faire du sport de haut niveau. Marthe est une athlète, elle a été soumise à la pratique sur les conseils de sa mère. Sa poitrine est presque dégarnie », rapporte le site camerpost. Le massage ou le repassage des seins selon les chiffres, touche 5,2% de jeunes filles.


Notre source fait savoir que, c’est une pratique qui est récurrente dans les communautés chrétiennes et animistes.

Dr. Flavien Ndongo et Germain Ngo’o au terme d’une étude réalisée en 2006, considèrent la pratique du massage ou repassage des seins comme une torture pour les jeunes filles de 12 ans, en moyenne sur un échantillon de 5 000 femmes dans tout le pays.

« Les chiffres parlent de de 53% d’adolescentes concernées dans le Littoral, soit 3,8 millions de filles. 58% des filles ont été massées par leur mère », fait savoir camerpost.

Afrikmag

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