Côte d'IvoirePolitique
A la Une

Amon-Tanoh critique l’émergence de Ouattara : il reçoit une cinglante réponse de l’adversité

L’ex-ministre des Affaires Etrangères, Marcel Amon-Tanoh a dernièrement fait une apparition qui n’est pas restée inaperçue. Il s’était prêté à critiquer l’émergence en Côte d’Ivoire. Remonté par ses critiques, Doumbia Major, a violemment répondu à l’ancien ministre d’Alassane Ouattara.

Doumbia Major, le fondateur du Congrès panafricain pour le renouveau (CPR) a violemment recadré Amon-Tanoh qui pour lui est mal placé pour critiquer la gouvernance du RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix) d’Alassane Ouattara.

C’est sans doute le jeu politique qui demande cela. Parce qu’il ne fait plus partie du cercle des favoris de Ouattara depuis le 19 mars où il a claqué les portes au gouvernement ivoirien, Marcel Amon-Tanoh désormais sur roue libre. Il fait donc ce qu’il veut. Cette critique qu’il s’est permis de porter sur la gouvernance du Rhdp peut donc se comprendre.

 « Pour moi, l’émergence, ce n’est pas l’émergence en fonction des critères macroéconomiques, des critères de la banque mondiale et du Fonds monétaire qui décident que tel pays est émergent quand le taux de croissance est de tant, quand le ratio est de tel PIB, non. Pour moi, ce n’est pas ça l’émergence », avait commenté l’homme de 62 ans dans une vidéo le mardi 2 juin 2020.

Mais Doumbia Major, qui a réagi via les réseaux sociaux, Amon Tanoh est mal placé « pour critiquer le bilan du RHDP dont il est entièrement solidaire et comptable ». Pour lui, si l’ancien ministre, qui n’a pas osé porter ces critiques quand il était encore au pouvoir dans la perspective d’améliorer les choses, c’est qu’il est de mauvaise foi. Il est « complice du mal fait au peuple ».


Mais encore, Amon-Tanoh doit cesser de « cracher dans la soupe systémique » qui a fait de lui ce qu’il est, estime M. Doumbia. « Une candidature pareille, ça s’appelle une candidature de frustration et de naufrage collectif, pour contribuer à faire perdre le camp dont on est issu. C’est un peu la candidature du frustré qui perce un trou dans la coque du bateau pour noyer tous les occupants, y compris lui-même », a conclu le fondateur du CRP faisant allusion à la candidature de l’ex-ministre des affaires étrangères.

Marcel Amon-Tanoh a fait du chemin auprès du président Alassane Ouattara. Avant d’être ministre des Affaires étrangères, il a par ailleurs été directeur de cabinet de la présidence de la République de Côte d’Ivoire.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page