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Afrique du Sud: Face aux attaques xénophobes, voici ce que prévoit la diaspora

Les attaques xénophobes en Afrique du Sud gagnent du terrain. Et la diaspora n’entend pas rester les bras croisés. Les villes de Pretoria et Johannesburg sont le villes les plus concernés par ces attaques. Et face à la situation, la diaspora africaine de Johannesburg tente de s’organiser à sa manière.

Le but final, enrayer l’escalade de violences à l’encontre des étrangers.

Afrique du Sud: Face aux attaques xénophobes, voici ce que prévoit la diaspora

A l’origine de cette initiative visant à peaufiner des solutions contre ce mal, l’ivoirien Marc Gabfou, président du Forum de la diaspora africaine.

« On a reçu au moins 200 appels de migrants qui paniquent, qui ne savent pas ce qu’il faut faire et si il faut quitter le quartier, témoigne-t-il. Les gens vont en groupes brûler les maisons, ils chassent les étrangers. Ils ont brûlé des ateliers où les gens réparent des voitures, qui ne sont pas des endroits où les gens vendent la drogue. La semaine passée on a vu le ministre de l’Intérieur qui a fait une tournée pour rassurer les gens, mais je crois que cette démarche devrait être intensifiée. »

Parmi les présents, l’on notait la présence des activistes, des responsables d’Ong. Ils ont exprimé envers les étrangers, leurs idées ainsi que des actions futures à mener. D’autres, comme la Zmbabwéenne Rozaline, a témoigné des situations vécues et de la peur ressentie face aux attaques.

Afrique du Sud: Face aux attaques xénophobes, voici ce que prévoit la diaspora

Comme première action, la diaspora africaine en Afrique du Sud, a initié une rencontre avec la presse pour annoncer un rassemblement contre l’hostilité envers les étrangers pour le 24 février 2017 à Pretoria, ou encore cette marche de solidarité en mars prochain.

Afrique du Sud: Face aux attaques xénophobes, voici ce que prévoit la diaspora« Les attaques xénophobes n’ont jamais cessé. Les médias locaux et étrangers couvrent les événements uniquement lorsqu’il y a des crimes »,  déplore un membre de la diaspora

Yao Junior L

 

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