Religion

« Bientôt, je serai devant le juge final de ma vie » : l’ancien pape Benoît XVI demande pardon.

L’ancien pape Benoît XVI a reconnu avoir commis des erreurs dans la gestion des cas d’abus sexuels lorsqu’il était archevêque de Munich.

Selon un rapport de l’Église catholique, il n’aurait pas agi face à quatre cas d’abus sexuels impliquant des mineurs.

Connu alors sous le nom de Josef Ratzinger, il a été archevêque de Munich de 1977 à 1982. Un rapport publié en janvier par un cabinet d’avocats allemand affirme que les abus sexuels commis par des prêtres sur des mineurs se sont poursuivis sous son mandat, que les prêtres accusés d’avoir commis ces abus sont restés actifs dans l’Église et que le pape en était pleinement conscient.

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Dans une lettre publiée par le Vatican le mardi 8 février, l’ancien pape a demandé pardon pour toute « faute grave », mais a nié tout acte répréhensible.

« J’ai eu de grandes responsabilités dans l’Église catholique. Ma douleur est d’autant plus grande pour les abus et les erreurs qui se sont produits dans ces différents lieux pendant la durée de mon mandat », a écrit Benoît XVI.

Il a également présenté des excuses générales aux survivants d’abus : « Une fois de plus, je ne peux qu’exprimer à toutes les victimes d’abus sexuels ma profonde honte, ma profonde tristesse et ma sincère demande de pardon. »

« Très bientôt, je me serai devant le juge final de ma vie », a-t-il ajouté.

Avant la publication du rapport en janvier, le pape Benoît avait nié avoir participé à une réunion en 1980 sur des cas d’abus sexuels lorsqu’il était archevêque de Munich.

Mais après la publication du rapport, il a admis qu’il avait participé à cette réunion. Son secrétaire personnel de l’époque, l’archevêque Georg Ganswein, a déclaré que cette omission était un oubli dans la rédaction de la déclaration publiée à l’époque et qu’elle n’était pas due à la mauvaise foi.


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Le pape Benoît a fait référence à ce point dans sa lettre, déclarant qu’il se sentait profondément blessé par la façon dont cette omission avait été utilisée pour mettre en doute sa véracité, et même le qualifier de menteur.

En 2013, le pape Benoît est devenu le premier dirigeant catholique à démissionner.

Crédit photo : hypegist

Gaelle Kamdem

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