Côte d'Ivoire

Côte d’Ivoire: 170 migrants en provenance de Lybie attendus à Abidjan!

Le ministère de l’intégration a annoncé l’arrivée de 170 migrants à Abidjan ce lundi.
L’immigration clandestine, comme vous l’entendez, est une immigration qui se fait dans l’illégalité et dans la stricte violation des lois d’immigration des pays d’accueil.

Des personnes entrent dans un pays qui leur est étranger en ne possédant pas des documents dûment remplis, sinon dûment délivrés par les autorités compétentes des pays d’accueil.

La Côte d’Ivoire n’est pas en marge de ce fléau.

Afin de faire face à ce fléau qui ronge la jeunesse ivoirienne, le gouvernement a reçu récemment, un fond d’appui de la part de l’Union Européenne et de l’Organisation Internationale pour les Migrants(OIM).

D’une valeur de 1 771 milliards de Fcfa, (soit 2,7 millions d’euros), cet appui financier s’inscrit dans le cadre d’un projet dénommé « Initiative Fonds fiduciaire UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants en Côte d’Ivoire ».

D’une durée de 36 mois, ce projet entend appuyer le gouvernement dans sa politique de retour volontaire et de réintégration durable de ses migrants en Côte d’Ivoire.

Selon Marina Shramm, chef de mission OIM, sur une assistance dans le cadre de l’initiative retour volontaire, depuis mai 2017 au 18 février 2018, ce sont au total 317 femmes, 1114 hommes et 135 mineurs, soit 1566 personnes qui ont été accueillis dès leur arrivée à l’aéroport Félix Houphouët Boigny.

Ces migrants, a-t-elle ajouté, ont un âge compris entre 18 et 30 ans, de sexe masculin pour la plupart (80%). à 70 % d’entre eux possédaient un emploi rémunéré au moins à 100.000 F CFA par mois, avant leur départ et dispose d’un niveau d’alphabétisation important (70%).


Ange Bagoué, jeune migrant rentré au mois de novembre 2017 s’est confié à Afrikmag. Il se réjouit de la mise en place de ce fond. « ce fonds permettra à chaque migrant rentré au pays de retrouver une meilleure vie, et prendre plaisir à vivre ici »  Que compte faire Ange après réception du fonds? « J’ai mes projets, j’ai vécu la souffrance, j’ai vécu dans la glace, dans le froid, je ne peux pas m’amuser si quelqu’un décide de m’aider » a-t-il répondu au journaliste d’Afrikmag.

Emeraude ASSAH

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