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La Chine victime ou acteur d’un espionnage technologique et industriel?

La Chine se montre de plus en plus intéressée par les occasions occidentales, technologie, industrie, sciences… Un rapport du think tank australien Australian Strategic Policy Institute (ASPI) révèle que la Chine dispose à ce jour de 16 (seize) laboratoires de recherches qui seraient placés sous l’influence chinoise.

Dix de ces seize laboratoires se trouvent actuellement en Grande-Bretagne, alors que les autres sont implantés en Australie, en Allemagne, en Autriche et en Suisse. En 2013 Pékin se rabattait sur la Suisse et l’Allemagne, grâce au CALT, l’Académie chinoise de la technologie des lanceurs, une filiale de la maison mère, la Société de sciences et technologies aérospatiales de Chine (CASC).

Dans ce courant, des yeux se lèvent sur les intentions du pays de Xi-Jinping. L’ancien diplomate britannique, Charles Parton, attire les attentions sur ce qui serait une sorte d’espionnage de la part de la Chine. Pour lui, en offrant ses technologies à la Chine, le pays hôte contribue à son propre affaiblissement tout en renforçant les autorités chinoises.

Une situation à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich  (EPFZ) qui a longtemps collaboré avec l’Université de l’aéronautique et de l’astronautique de Nanjing, en Chine ne dément pas les pensées de l’ex-diplomate. Le directeur adjoint de cette université est en effet accusé de vol de technologie, une plainte ayant été déposée par GE Aviation, aux États-Unis, en 2018.

Résultat: plus d’une université semble penser que la Chine profite de l’occasion pour lorgner sur les technologies développées où elle pourrait profiter pour développer des compétences en ingénierie et en sciences à tous les niveaux. 

Notons que le CASC est l’un des principaux fournisseurs de missiles à l’armée chinoise

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