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Malawi: une femme empêche 850 mariages précoces et renvoie les jeunes filles à l’école

La société africaine (là où les jeunes filles sont souvent données en mariage, parce que cela permet d’alléger les difficultés financières des familles) fait de plus en plus face à des mariages précoces qui se révèlent être nuisibles à la réussite des jeunes filles.

C’est le cas au Malawi où Kachindamoto Theresa l’instauratrice de la lutte pour les droits de la femme et des enfants a stoppé 850 mariages précoces et a renvoyé ces filles concernées à l’école.

Malawi: une femme empêche 850 mariages précoces et renvoie les jeunes filles à l'école

Selon une étude de 2012 des Nations Unies, la majorité des filles au Malawi sont mariées avant l’âge de 18 ans et ces mariages précoces ont des conséquences sur le développement, la prospérité économique etc… du Malawi. C’est là que la lutte de Theresa intervient

Née dans le district de Dedza au Malawi, après 27 ans de travail dans un autre district, Theresa est revenue à Dedza pour y devenir chef district.

Horrifiée à la vue de fillettes mères à douze ans, elle a décidé de lutter contre cette pratique. “Je ne veux pas de mariages précoces”, a-t-elle déclaré à l’organisation U.N Women. “Aucun enfant ne devrait accomplir des tâches ménagères quand il est censé aller à l’école.”

“Je ne veux pas de mariages précoces”, a-t-elle déclaré à l’organisation U.N Women. “Aucun enfant ne devrait accomplir des tâches ménagères quand il est censé aller à l’école.”

Elle a notamment ordonné à 50 fonctionnaires de son district de conclure un accord destiné à bannir le mariage précoce à Dedza et a suspendu ceux qui refusaient de respecter ses ordres.

Grâce à elle 850 mariages précoces n’ont pas pu voir le jour depuis 2016. Elle renvoyé les jeunes filles à l’école en payant parfois leurs frais d’inscription.


Malawi: une femme empêche 850 mariages précoces et renvoie les jeunes filles à l'école


Mais certains parents de son district ne sont pas d’accord avec ses principes de changement d’esprit et de loi en faveur des femmes du Malawi. Theresa fait l’objet de menaces de mort.

Cependant sa détermination reste toujours intacte: “Une fois qu’elles ont terminé leurs études, elles peuvent être et faire ce qu’elles veulent” a-t-elle déclaré.

 

 

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