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Violations des droits de l’homme/ Amnesty International attaque le régime d’Alassane Ouattara

L’organisation des Droits de l’Homme Amnesty International a produit une déclaration le 16 novembre sur la situation politique en Côte d’Ivoire. Relevant d’énormes atteintes aux droits humains dont elle accuse le régime Ouattara, elle demande la libération de tous les opposants dont M.Affi N’guessan.

Pour Amnesty International, le régime Ouattara est coupable de violation grave des droits élémentaires du personnel politique ivoirien, notamment celui de l’opposition. Dans un communiqué publié le lundi 16 novembre en fin de soirée, Amnesty dresse un tableau inquiétant sur les violations des droits de l’homme en Côte d’Ivoire par le régime Ouattara.

« La répression croissante visant les leaders de l’opposition et les détracteurs du gouvernement constitue une offensive contre les droits humains. Les autorités ivoiriennes doivent rétablir le droit de circuler librement des personnes se trouvant aux domiciles des leaders de l’opposition en mettant fin à la mission des forces de sécurité qui y sont stationnées », a déclaré Samira Daoud, représentante de l’organisation pour l’Afrique de l’ouest et l’Afrique centrale.

Après avoir rappelé leurs engagements aux autorités ivoiriennes, Amnesty estime qu’ »Elles doivent libérer immédiatement et sans condition Pascal Affi N’Guessan et toutes les personnes détenues uniquement pour avoir exercé leurs droits fondamentaux. »

Dénonçant « la restriction de circuler librement » imposé par le régime Ouattara à certains leaders d’opposition, Amnesty International s’est indigné particulièrement du sort de M. Affi N’guessan, introuvable depuis son arrestation le 6 novembre.

« Son avocat n’a réussi à le voir que lors de sa comparution devant le juge le 9 novembre. Depuis, ni son avocat ni sa famille n’ont pu entrer en contact avec lui. Il est pour l’instant impossible de confirmer le lieu où se trouve Pascal Affi N’Guessan. Les autorités doivent lui permettre de communiquer avec son avocat« , a fustigé Amnesty.

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