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Bienvenue au Gondwana : un film inédit sur l’Afrique à hauteur de 2 milliards de F CFA. Vidéo

Mamane est l’un des célèbres chroniqueurs les plus connus en Afrique, à travers la rubrique qu’il anime chaque matin sur la chaine de radio RFI. Dans les « chroniques du Gondwana », il a pu créer une grande communauté durant des années à travers plusieurs pays d’Afrique. Au fil du temps, étant lui-même un humoriste très connu sur la scène du stand up en France, Mamane a créé le « parlement du rire » à Abidjan.

Après le succès de cette plateforme de promotion de l’humour africain, il a voulu pousser la chose plus loin. Il a décidé de réaliser le film « Bienvenue au Gondwana ». Le film a été réalisé en côte d’Ivoire, avec des acteurs venus de plusieurs pays d’Afrique et du monde.

Le film a bénéficié d’un casting “panafricain et universel”. Il rassemble en effet des comédiens ivoiriens (Michel Gohou, Digbeu Cravate, Akissi Delta, Michel Bohiri, Léonard Groguhet), gabonais (Prudence Maidou), sénégalais (Lamine N’Diaye), burkinabé (Rasmané Ouédraogo), camerounais (Binda Ngazolo, la musicienne Sandra Nkaké) nigériens (Hachimou Oumarou), maliens, togolais, français (Antoine Duléry, Antoine Gouy) et même un Américain et une Italienne.

Avec ce film, Mamane transpose à l’écran l’univers de la “République très, très démocratique du Gondwana”. Coproduit par la société française Mandarin Production et l’État de Côte d’Ivoire, son long-métrage a nécessité un budget de 4 millions d’euros, soit plus de 2 milliards de francs CFA

“Nous savons que ce sera un grand film, qui emploie des comédiens et des techniciens ivoiriens, l’État de Côte d’Ivoire a injecté 100 millions de francs CFA [153 000 euros] dans le projet. Ce qui représente, depuis le long-métrage Run, de Philippe Lacôte [sorti en France en 2014], le plus gros apport financier mis à la disposition d’une production cinématographique”, a affirmé le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman.


Une preuve que le cinéma peut encore faire parler de lui en Afrique. Mamane avoue avoir voulu faire de la Côte d’Ivoire, « une plateforme de tournage, comme le Maroc, le Nigeria, ou l’Afrique du Sud ». C’est un film qui met en lumière le côté obscur de l’Afrique, des dictateurs, et des forces politiques qui ne ménagent aucun effort pour mâter la population. Le fait que la Côte d’Ivoire ait apporté son aide, est déjà un grand pas.

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