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BOB MARLEY : 35 ans après son décès, le monde se rappelle encore de la légende du Reggae

Le 11 mai 1981 s’éteignait la voix du reggae. Bob Marley n’avait que 36 ans. 35 ans après sa disparition, ses tubes lui survivent. La légende du reggae demeure une référence musicale. Legend, album sorti à titre posthume, en 1984, compte parmi les plus vendus, aux côtés de Thriller de Michael Jackson et Born in the U.S.A. de Bruce Springsteen.

Pendant ses concerts, les spectateurs étaient en transe. Bob Marley chantait l’amour, la rédemption, la libération des peuples africains. Sur scène l’artiste était habité. Le public aussi, qui dansait jusqu’à l’ivresse les professions de foi de cet homme aux allures christiques.
Bob Marley a fait connaître le pouvoir du Reggae et de la spiritualité du mouvement rastafari au monde entier, à travers ses textes militants et ses spectacles puissants récoltant des succès musicaux en dehors de sa Jamaïque natale.

En 1963, il débute sa carrière musicale avec son groupe, The Wailers. En 1966, à la faveur d’une visite en Jamaïque du roi d’Ethiopie, Haïlé Sélassié, il découvre le mouvement rasta. Bob Marley, ce sont des albums marquants comme Soul Rebels, African Herbsman et Rasta Revolution, produits par Lee « Scratch » Perry. Il a commencé à pratiquer la musique avec le chanteur Joe Higgs, a travers lequel il a rencontré les futurs musiciens de son groupe, Neville Livingston, mieux connu sous le nom de Bunny Wailer et Peter McIntosh, mieux connu en tant que Peter Tosh.

Les premiers enregistrements de Bob Marley sortent en 1962 sous le nom de Bobby Martell. Ils reçoivent peu d’attention, même si plus tard, ils seront inclus dans l’album de 1992, Songs of Freedom. Wailer, Tosh, Bob Marley et quelques autres musiciens, formeront ensuite le groupe Ska rocksteady The Wailers.

Avec le producteur, Coxsone Dodd, ils enregistrent un certain nombre de chansons qui deviennent de grands succès jamaïcains et sortent leur premier album éponyme en 1965.

Suite au départ de plusieurs membres, Marley devient le chanteur et guitariste principal des Wailers. Après une brève interruption musicale dans laquelle il déménage aux Etats-Unis et épouse Rita Anderson, Marley se réunit à nouveau avec Tosh et Wailer en Jamaïque.

La popularité des Wailers a continué de croître dans les Caraïbes et les choses commencent à changer quand ils sortent leur premier album, Catch A Fire en 1973, sous l’étiquette Island Records. L’album se positionne sur les chartes aux Etats-Unis et grâce à ses rythmes dansants, et ses textes militants, Marley recueille de nombreuses critiques positives.

Les Wailers sortent ensuite le disque «Burnin». Le disque de reggae roots rehausse encore plus la popularité de Marley, notamment en raison de plusieurs pistes telles que « Get Up, Stand Up » et « I Shot the Sheriff », Eric Clapton à d’ailleurs repris cette dernière en 1974.

Après une tournée en dehors de la Jamaïque, les Wailers retournent à la maison, Tosh et Wailer quittent alors le groupe et Marley, créé un nouveau band sous le nom de Bob Marley & The Wailers. Après la création du groupe, ils sortent « Natty Dread » en 1974. Cet album sociopolitique embrasse le côté spirituel de Bob Marley et contient une des chansons les plus connues de Bob Marley, « No Woman, No Cry».

L’album suivant, Rastaman Vibration, en 1976, marque la vraie percée américaine de Marley. Celui-ci se démarque grâce aux chansons, «War» et «Roots, Rock, Reggae». À la fin de cette même année, Bob Marley est victime d’une tentative d’assassinat. L’incident a été soupçonné d’avoir des motivations politiques, et il pousse l’artiste à partir pour l’Angleterre peu de temps après on aura la sorti de l’album ‘’Exodus’’ en 1977. Le succès de l’album a été salué comme l’un des meilleurs albums de l’histoire et a fait de Marley une superstar internationale.


Il donne lieu à des succès internationaux, « Waiting in Vain» et «One Love / People Get Ready». Suivi de près par «Kaya», toujours en 1977 un disque plus calme, centré sur l’amour et la marijuana. Il contient les chansons populaires, « Sun is Shining » et « Is This Love ». Cette année-là, Marley revient en Jamaïque pour participer à One Love Peace Concert, l’album «Survival» de Bob Marley & The Wailers, sorti en 1979, soulève des questions politiques, notamment relatives à l’appui de Bob Marley pour la lutte pour l’Afrique des titres incluent « Africa Unite » et « Zimbabwe ».

Le dernier album studio de Bob Marley «Uprising» sorti en 1980 un disque sera extrêmement religieux, et cela est particulièrement évident sur « Redemption Song», cette chanson lui permet de méditer sur sa mortalité parce qu’il venait de recevoir un diagnostic de cancer de la peau qui s’était propagé dans tout son corps.

La détérioration de la santé de Bob Marley poussa l’annulation de sa tournée mondiale dans lequel il entame son retour vers la Jamaïque, mais ne terminera pas le voyage. Il meurt dans un hôpital en Floride, le 11 mai 1981.

Durant toute sa vie, il a fait connaître la musique jamaïcaine et rasta à un public mondial avec ses spectacles intenses et des paroles politiquement chargées. Bob Marley reste l’un des artistes reggae les plus respectés de tous les temps.

Ahmad Diallo

Je suis Ahmad Diallo, Rédacteur en chef chez AfrikMag. Très friand de lecture, de rédaction et de découverte. Mes domaines de prédilection en matière de rédaction sont la politique, le sport et les faits de société. Email : aDiallo@afrikmag.com

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