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Hamed Bakayoko, parrain de la drogue ?/ Les révélations exclusives d’un membre du gouvernement sur l’affaire

Le Dr Brice Kouassi, Secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, a révélé avoir eu un entretien avec feu le Premier Ministre Hamed Bakayoko, lors du scandale portant sur un trafic de cocaïne en Côte d’Ivoire. C’est à un Hamed Bakayoko marqué qu’il dit avoir parlé.

Dans un post sur sa page Facebook, le Dr Brice Kouassi s’insurge contre ceux qui ont « trimbalé Hamed Bakayoko dans tous les débats immondes en faisant un parrain international de la drogue ». A l’en croire, « Il en a été affecté« .

Aussi, Brice Kouassi dit avoir eu un échange avec Hamed Bakayoko, le mercredi 17 juin 2020. Cet échange, il l’a provoqué, parce qu’il affirme avoir remarqué que l’ex-Premier ministre ivoirien était dans l’affliction. En exclusivité, il a dévoilé cet échange téléphonique.

« Bonjour M. le Ministre d’Etat, Premier Ministre par intérim et cher aîné. Je t’ai trouvé fatigué et abattu ce jour. J’ai été peiné et révolté de te voir ainsi. Je voudrais t’exprimer tout mon soutien et surtout te dire que les calomnies contre toi ces derniers jours sont parfaitement dans l’ordre des choses. Je pense même que cela va continuer, car tu es devenu un homme à abattre ; et tu en connais toi-même les raisons. Je voudrais te dire que nous t’aimons beaucoup et que nous te faisons confiance. Totalement ! Quand je dis nous, je parle de la majorité des ivoiriens que tu inspires et qui prient pour toi au quotidien. Bonne journée à toi et réalise le destin que Dieu t’a tracé sur cette terre des hommes avec piété et abnégation.« 


Selon Brice Kouassi, voilà ce qu’Hamed Bakayoko écrit comme réponse : » Oui Brice, mon cher frère. Merci pour ton message réconfortant. Je te promets que je serai fort« . Avec le décès d’Hamed Bakayoko, le Secrétaire d’Etat est comme pris d’un douloureux remord. Il pense que la famille politique d’Hamed Bakayoko ne l’a pas suffisamment soutenu dans cette épreuve.

« Nous avons laissé prospérer le mal. Nous avons laissé triompher les affirmations sans fondement et sans preuve de Chris Yapi, le célèbre avatar », regrette Brice Kouassi.

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