La province chinoise du Guangdong est actuellement confrontée à une épidémie de virus Chikungunya, avec plus de 7 000 cas signalés depuis juillet 2025.
La ville de Foshan est la plus touchée, avec près de 3 000 nouveaux cas recensés en une semaine.
Pour endiguer la propagation du virus, les autorités chinoises ont mis en place des mesures strictes. Les patients infectés sont hospitalisés et placés sous des moustiquaires pour éviter toute transmission supplémentaire. Ils ne peuvent sortir de l’hôpital qu’après un test négatif ou après avoir passé une période d’isolement de 7 jours.
Les autorités locales ont également lancé des campagnes agressives de lutte contre les moustiques. Les résidents sont invités à éliminer les eaux stagnantes chez eux pour empêcher la reproduction des moustiques. Des drones sont déployés pour détecter les foyers de reproduction de moustiques, tandis que des poissons mangeurs de larves sont introduits dans les lacs et les étangs pour contrôler les populations de moustiques.
L’épidémie a suscité l’inquiétude parmi la population et a entraîné des perturbations dans les secteurs du tourisme et du commerce.
Le département d’État américain a émis une alerte de voyage de niveau 2 pour Foshan, conseillant aux voyageurs de prendre des précautions pour éviter les piqûres de moustiques.
Le virus Chikungunya est une maladie transmise par les moustiques Aedes, qui peut provoquer de la fièvre, des douleurs articulaires intenses et des éruptions cutanées.
Les symptômes peuvent durer des mois, voire des années, chez certaines personnes.
Bien qu’il n’existe pas de traitement spécifique contre le virus, les autorités chinoises ont mis en place des mesures pour soulager les symptômes et prévenir la transmission.
