L’Arabie saoudite a mis en place de nouvelles réglementations en matière de visas concernant les voyageurs de 14 pays, les limitant à des visas à entrée unique valables 30 jours sans possibilité de prolongation.
Les changements s’appliquent aux touristes, aux voyageurs d’affaires et aux personnes rendant visite à des membres de leur famille, mais excluent ceux qui demandent un visa pour le Hajj, la Omra, un visa diplomatique ou un visa de résidence.
Les pays touchés sont l’Algérie, le Bangladesh, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Inde, l’Indonésie, l’Irak, la Jordanie, le Maroc, le Nigéria, le Pakistan, le Soudan, la Tunisie et le Yémen.
Les autorités saoudiennes ont invoqué l’utilisation abusive de visas à entrées multiples comme principale raison du changement de politique. Les autorités ont signalé que certains voyageurs utilisaient des visas de longue durée pour séjourner illégalement dans le pays ou pour participer au pèlerinage à la Mecque sans autorisation appropriée.
Le gouvernement a souligné la nécessité de réguler la participation au Hajj par le biais d’un système de quotas fixes par pays. Les pèlerins non autorisés ont contribué à la surpopulation et aux défis logistiques pendant le pèlerinage religieux, la situation ayant atteint un point critique en 2024, lorsque plus de 1 200 pèlerins sont morts à cause de la chaleur extrême et de la congestion, aggravée par les participants non enregistrés.
Les autorités saoudiennes ont décrit la suspension des visas à entrées multiples comme une mesure temporaire, mais aucun calendrier précis n’a été fourni pour son examen. Le gouvernement prévoit d’évaluer l’impact de la nouvelle réglementation avant de décider de toute autre mesure.
Les voyageurs en provenance des pays concernés sont invités à demander leur visa à entrée unique bien à l’avance et à se conformer strictement aux nouvelles règles pour éviter des pénalités ou des perturbations dans leurs projets de voyage.
Le ministère des Affaires étrangères a appelé au respect des directives mises à jour et a encouragé les voyageurs à rester informés via les canaux officiels du gouvernement.
