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Les avocats face aux défis du numérique / Me Florence Loan-Messan respecte une promesse de campagne

Les avocats de Côte d’Ivoire ne veulent pas être en marge de la révolution technologique instillée par l’Intelligence artificielle. Pour ce faire, leur premier responsable, le Bâtonnier Florence-Loan Messan a pris attache avec une société de téléphonie mobile en Côte d’Ivoire. Il s’agit pour elle d’initier les avocats au numérique et leur faire appréhender tous les contours des changements à venir sur le fonctionnement de leur métier.

 » Devenir des avocats 2.0, performants, modernes », en harmonie avec les changements technologiques et numériques impactant tous les corps de métiers dont le leur, c’est l’un des défis que se lance le Barreau ivoirien. C’est aussi en droite ligne de sa vision de campagne que le Bâtonnier Florence-Loan Messan a organisé une journée dédiée à l’initiation des avocats à la chose numérique. Principalement, leur appropriation du puissant outil de travail qu’est l’Intelligence artificielle.

Devant ses confrères venus en grand nombre, Me Florence-Loan Messan a indiqué que  » L’intelligence artificielle (IA) n’est plus une simple notion futuriste ; elle est désormais une réalité qui s’invite dans nos cabinets, nos tribunaux et nos pratiques quotidiennes. En tant qu’avocats, nous avons la responsabilité de comprendre et d’intégrer ces nouvelles technologies pour mieux servir nos clients et la justice « .

Les avocats face aux défis du numérique / Me Florence Loan-Messan respecte une promesse de campagne

Selon le Bâtonnier ,  » L’IA offre des opportunités incroyables. Elle peut analyser des volumes massifs de données en un temps record, identifier des tendances et des anomalies, et même prédire des résultats juridiques avec une précision croissante. Ces capacités peuvent nous aider à gagner en efficacité, à réduire les coûts et à offrir des services plus personnalisés « .

Les avocats face aux défis du numérique / Me Florence Loan-Messan respecte une promesse de campagne

Cependant, dira-t-elle, l’adoption de l’IA dans le domaine juridique soulève également des questions éthiques et déontologiques. « Comment garantir que ces technologies respectent les principes fondamentaux de notre profession, tels que la confidentialité, l’indépendance et l’intégrité ? Comment éviter les biais algorithmiques qui pourraient compromettre l’équité et la justice ? », s’est-elle interrogée.

Car pour le Bâtonnier, il est essentiel que les avocats ne soient pas déconnectés des évolutions technologiques. « Nous devons être les gardiens de l’éthique et de la justice dans l’utilisation de l’IA. Cela implique une formation continue, une vigilance accrue et une collaboration étroite avec les développeurs de ces technologies », croit elle savoir. Les formateurs qui sont venus ont abondé dans le même sens qu’elle.

En abordant les différentes problématiques sur l’utilisation de l’Intelligence artificielle, ils ont insisté sur le rôle central que l’homme, qui portant est d’une certaine façon concurrencé par l’IA, doit jouer dans la régulation éthique de l’Intelligence artificielle. Ceci dit, ils ont expliqué que pour les avocats et leurs cabinets, l’Intelligence artificielle arrive comme une aide indéniable.

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Un outil qui permet aux avocats d’éviter les tâches « rébarbatives » selon l’un des formateurs venu du Sénégal. L’IA permettra aux avocats un gain de temps dans la rédaction de plusieurs écritures souvent chronophages pour les hommes en robe noire. Avec l’utilisation de l’Intelligence artificielle, il y a une réduction des risques d’erreur et de non-conformité dans les écritures juridiques. Surtout avec l’apport des assistants virtuels juridiques.

Enfin, pour les avocats, l’utilisation de l’Intelligence artificielle permet de travailler pour plusieurs clients en même temps, là où les anciens usages ne le permettent pas. Cela peut augmenter aussi leurs honoraires, vu le nombre croissant de dossiers à traiter en un temps record. L’un des formateurs a même fait savoir que l’intelligence artificielle peut aider les avocats à prédire avec beaucoup de précision l’issue d’une procédure devant un tribunal. Un avocat peut déjà savoir s’il va perdre ou gagner une bataille en utilisant efficacement l’intelligence artificielle. Qui dans ce cas lui propose des points d’efforts à améliorer.

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