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Luanda Leaks : Le jeune pirate de 31 ans qui a balancé les secrets d’Isabel dos Santos est enfin connu

Les Luanda Leaks commencent à faire effet et la principale concernée, Isabel dos Santos est enfoncée de plus bel dans le caveau. Sur la base d’une mine de documents, il avait été prouvé la femme d’affaires aurait employé des moyens non-conventionnels pour bâtir son empire économique. Et, coup de tonnerre ce lundi: l’individu qui a balancé le lourd dossier s’est révélé au monde.

La fille milliardaire de l’ancien président multimilliardaire de l’Angola, Eduardo Dos Santos  a fait comprendre à qui veut l’entendre qu’elle était l’image de la femme battante par excellence et qu’elle avait trimé dur pour disposer à ces heures de son empire de 2 milliards de dollars.

Il y a quelques jours cependant, des journalistes d’investigations révélaient des vérités sur la femme d’affaires. Et ce n’est pas la merveilleuse image de la femme travailleuse qui est exposée selon leur enquête basée sur des documents confidentiels, les « Luanda Leaks ».

715 000 courriels, graphiques, contrats: les Luanda Leaks définissent un ensemble de données informatiques et d’informations ; audits et comptes qui tous avaient trait à Isabel Dos Santos.

Luanda Leaks : Le jeune pirate de 31 ans qui a balancé les secrets d'Isabel dos Santos est enfin connu

Ce lundi, Rui Pinto Le pirate informatique a révélé être l’individu qui a livré à la Plateforme pour la protection des lanceurs d’alerte en Afrique (PPLAAF) « l’ensemble des données à l’origine des récentes révélations » sur la fortune d’Isabelle dos Santos, fille de l’ex-président angolais, en fin 2018.

Selon ses avocats, le hackeur de 31 ans a agi par « devoir de citoyenneté et sans contrepartie », et« assume la responsabilité » de cette action.

Luanda Leaks : Le jeune pirate de 31 ans qui a balancé les secrets d'Isabel dos Santos est enfin connu

Le 22 janvier, soit trois jours après la publication des « Luanda Leaks », la justice angolaise a formellement accusé Isabel dos Santos et plusieurs de ses associés portugais de « fraude », de « détournement de fonds » et de « blanchiment d’argent ».


Cette affaire constitue un test majeur de la volonté affichée de l’actuel président angolais, Joao Lourenço, de lutter contre la corruption. Ce dernier a succédé en 2017 à José Eduardo dos Santos, qui a dirigé ce pays riche en pétrole d’une main de fer pendant trente-huit ans.

Rui Pinto est actuellement en attente de jugement pour extorsion et autres crimes, et reconnu  être à l’origine de “Football Leaks“,  une autre mine de 70 millions de documents, qui mettaient à nu les transactions « illégales » des clubs de football européens.

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