Côte d'Ivoire

Côte d’Ivoire : un mouvement guerrier inquiète la population

Le « mouvement guerrier pour la dignité et la justice en Côte d’Ivoire » est un mouvement né pendant la crise post-électorale de 2010-2011.

Ces soldats avaient soutenu les Forces nouvelles lors de la bataille d’Abidjan. Les membres de ce groupe armé dirigé par Traoré Zanga, dit « Commandant barbu », n’ont pas été intégrés dans les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Depuis lors, ils étaient silencieux mais reviennent peu à peu dans les esprits des Ivoiriens et dans leurs inquiétudes. Qui sont-ils et que préparent-ils exactement ? Ce sont entre autres des questions qui turlupinent les Ivoiriens.

Des hommes armés avaient pris d’assaut, le 19 juillet, l‘école de police d’Abidjan. Ils se sont ensuite emparés d’armes avant de provoquer une fusillade avec les forces de l’ordre. Au moins quatre autres attaques ont suivi: Azaguié (22 juillet), Fresco (29 juillet), Adzopé (4 août) et Songon (3 septembre).

Pour pallier à cela des mesures de sécurité ont été prises par l’Etat de Côte d’Ivoire.

Ce faisant, des investigations mènent à la découvertes d’une importante cache d’armes dans un gymnase abandonné en bord de route à Attécoubé, un quartier d’Abidjan situé entre le Plateau et Yopougon.


Au nombre des découvertes, 37 cartes estampillées « Mouvement guerrier pour la dignité et la justice en Côte d’Ivoire » En plus, ce sont des fusils d’assaut AK-47, des mitrailleuses lourdes, des grenades, des lance-roquettes, des obus, 300 treillis, des cagoules, de fausses plaques d’immatriculation, des munitions, des explosifs ainsi qu’un véhicule qui ont été saisis au même endroit.

La crise post-électorale de 2010 a causé de nombreux dégâts matériels financiers et humains. Malgré la résolution de certains de ces problèmes, des armes circulent illégalement dans le pays. Des munitions acquises pendant la rébellion et pendant la crise post-électorale pour d’autres. Malgré les opérations de dépôt d’armes et de réinsertion sociale des combattants ne faisant pas partie de l’armée, des armes demeurent entre les mains de la population.

Virginie KOSSONOU

Je suis Virginie Kossonou, journaliste/productrice ivoirienne. Retrouvez mes articles dans les catégories conseils et actualités sur la Côte d'Ivoire. +225 89686134 virginiek@afrikmag.com

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