Les combattants rebelles ont déclaré dimanche 8 décembre la capitale syrienne Damas « libérée » dans une déclaration télévisée diffusée à la télévision d’État.
Les combattants rebelles ont été aperçus dimanche dans le palais présidentiel syrien,
Des images partagées sur les réseaux sociaux ont montré des combattants près d’une guérite située à l’extrémité sud du parc du palais.
On peut voir les hommes tirer des coups de feu en l’air en guise de célébration dans la zone d’entrée autrement déserte.
« Damas a été libérée et le tyran Bachar al-Assad a été renversé, et les prisonniers opprimés dans les prisons du régime ont été libérés », a déclaré un porte-parole en lisant un communiqué entouré d’une douzaine d’autres rebelles.
« Nous demandons au peuple et aux combattants de protéger tous les biens de la Syrie libre… vive la Syrie libre pour tous les Syriens de toutes les confessions », a-t-il ajouté.
Les rebelles ont tenté de capturer les bureaux des médias d’État tôt dimanche matin après être entrés à Damas.
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Selon CNN, les rebelles ont interrogé des officiers militaires syriens et des agents des services de renseignement qui pourraient avoir des informations sur ses mouvements, selon une source proche des opérations des rebelles.
Le dirigeant syrien n’a pas été vu ni entendu en public depuis que les rebelles sont entrés dans la capitale tôt dimanche matin.
Le Premier ministre syrien Mohammad Ghazi al-Jalali a déclaré que le gouvernement était prêt « à coopérer avec tout dirigeant choisi par le peuple », dans un message enregistré dimanche matin.
« Nous sommes prêts à coopérer avec tout dirigeant choisi par le peuple, en offrant tout le soutien possible pour assurer une transition fluide et systématique des fonctions gouvernementales, en préservant les installations de l’État », a-t-il déclaré.
Ghazi al-Jalali a appelé les Syriens à protéger les installations publiques, affirmant qu’elles appartiennent à tous les citoyens.
« Je suis ici chez moi, je ne suis pas sorti et je n’ai pas l’intention de le quitter, sauf de manière pacifique pour assurer le fonctionnement continu des institutions publiques, des installations de l’État et pour assurer la sécurité de tous les citoyens. »
« Nous tendons la main à chaque citoyen syrien qui se préoccupe de la sauvegarde des biens de cette nation… J’exhorte tous les citoyens à ne pas endommager les biens publics car, en fin de compte, ils leur appartiennent. »