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Sommet de la CEEAC : la signature d’Ali Bongo au centre d’une vive polémique

Les capacités du président gabonais Ali Bongo Ondimba à diriger le pays sont remises en cause depuis son atteinte en octobre 2018 d’un terrible Accident Vasculaire Cérébral (AVC) qui a bien failli lui coûter cher. Chaque occasion est donc bonne en polémiques pour parler de l’intrigante question qui préoccupe maintenant plus d’un.

il y a quelques jours, Libreville, la capitale du Gabon a accueilli le sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Cet événement aura à son tour ouvert la brèche à un embarrassant sujet à propos du président Ali Bongo et ses aptitudes.

La signature du président Bongo sur le document officiel qui a mis fin aux travaux du sommet a en effet suscité plus d’un commentaire. Sur les réseaux sociaux, certains estiment que la signature d’Ali Bongo est hésitante pendant que d’autres qualifient la signature de gribouillis. Des comparaisons ont également été faites avec les décrets signés par Ali Bongo ces derniers mois.

Un des opposants du collectif ‘Appel à agir’ estime néanmoins que cette nouvelle polémique s’appuie sur une vraie question : celle de ce qu’il appelle « l’invraisemblance » de certaines décisions prises au nom du chef de l’État depuis son AVC. « Que ce soit un cachet ou une signature électronique, peu nous importe finalement, reconnait-il. Mais est-ce que toutes les décisions qui ont été prises émanaient bel et bien de sa volonté ? »

« Plus que jamais, nous en doutons, explique un autre opposant. Surtout quand on sait que son ancien directeur de cabinet Brice Laccruche Alihanga est aujourd’hui en prison. »

Du côté du pouvoir on s’inscrit en faux : « c’est de la pure médisance. Une mauvaise polémique ». « Nos opposants n’ont-ils vraiment rien de mieux à faire ? », s’exclame un ancien ministre. « On gouverne avec sa tête, pas avec un stylo. »

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