
La prétendue « Reine de la Technologie », Sapphire Egemasi, une Nigériane de 28 ans, fait face à plus de 20 ans de prison après son arrestation par le Federal Bureau of Investigation (FBI).
Cette programmeuse, connue pour son compte DevPost , aurait escroqué plusieurs agences gouvernementales américaines de plusieurs millions de dollars dans le cadre d’un vaste réseau de cybercriminalité internationale.
Egemasi a été interpellée à New York en compagnie de plusieurs complices, dont Samuel Kwadwo Osei , un ressortissant ghanéen soupçonné d’être le cerveau de l’opération.
Le groupe, mis en examen par un grand jury fédéral en 2023, est accusé de fraude en ligne et de blanchiment d’argent entre septembre 2021 et février 2023.
Selon les documents judiciaires, les accusés ont piraté des fonds publics en créant de faux sites web gouvernementaux pour voler des identifiants de connexion. Parmi leurs cibles : la ville du Kentucky , qui a été spoliée de 965 000 $ en août 2022, détournés vers un compte PNC Bank.
Quelques mois plus tard, le gang a subtilisé 330 000 $ supplémentaires, transférés cette fois sur un compte Bank of America.
Pour justifier ses revenus suspects, Egemasi prétendait avoir travaillé pour des multinationales comme BP, H&M et Zara , évoquant des stages et des postes en développement web.
Si elle est reconnue coupable, la Nigériane encourt une peine maximale de 20 ans de prison. Ses complices ghanéens, toujours sous le coup d’un mandat d’arrêt international, pourraient également écoper de lourdes sanctions.
L’affaire pourrait s’alourdir : de nouvelles preuves sont en cours d’analyse par le FBI.