L’ancien président déchu est « enfin libre » et peut recevoir des visiteurs, a déclaré la junte.
Alpha Condé est devenu le premier président démocratiquement élu de Guinée en 2010, mais il a été renversé par des officiers de l’armée l’année dernière et remplacé par le colonel Mamadi Doumbouya.
Il a été autorisé à se rendre aux Émirats arabes unis pour un traitement médical en janvier et est rentré en Guinée le 10 avril.
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Son parti, le Rassemblement du peuple guinéen (RPG), a déclaré qu’il n’était pas vraiment libre avant ou après son voyage, et a exigé sa « liberté totale et inconditionnelle. »
Pour appuyer son appel, le RPG a suspendu sa participation à une conférence de réconciliation nationale organisée par la junte en signe de protestation contre sa détention.
Dans un communiqué de la junte publié tard vendredi, M. Doumbouya a déclaré que l’ancien président de la République est enfin libre.
« Tout en continuant à bénéficier d’une protection adéquate, il peut recevoir sur demande les membres de sa famille biologique et politique, ses amis et ses proches », précise le communiqué.
Le communiqué note que M. Condé restera dans la maison de sa femme à Conakry, la capitale, jusqu’à ce que sa propre maison privée soit rénovée dans la banlieue de Kipé, commune de Ratoma.
« La dignité et l’intégrité du professeur Alpha Condé seront toujours préservées. », précise toujours le communiqué.
Le coup d’État a fait suite aux vives protestations suscitées par la candidature de M. Condé à un troisième mandat, qui, selon ses adversaires, était contraire à la Constitution.
Doumbouya, qui a prêté serment en tant que président intérimaire, a promis de rétablir un régime civil.
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