Asie

Inde: Regarder une femme pendant 14 secondes est un harcèlement selon un fonctionnaire

Le fonctionnaire Kerala Rishi Raj Singh a provoqué un tollé général dans un commentaire. Il affirme  que si un homme regarde une femme pendant 14 secondes, il peut être accusé de harcèlement.

Singh a déclaré ceci dimanche tout en répondant à un programme de responsabilisation au niveau de l’Etat pour les étudiants de Kochi. Il a également demandé aux filles et aux femmes de porter un couteau ou un vaporisateur au piment dans leurs sacs à main pour l’auto-défense.

« Avez-vous porté un couteau ou un vaporisateur au piment dans vos sacs? Si vous ne l’avez pas, il est grand temps pour vous de le faire », aurait-il dit aux participants.

« Les arts martiaux est une autre option d’auto-défense pour les femmes », a t-il ajouté en exhortant les femmes à réagir instantanément et en informer la police si elles ont été harcelées par des hommes.

Réagissant au commentaire de Rishi Raj Singh, le ministre des sports EP Jayarajan a traité les commentaires de « dégoûtant ». Il a même dit qu’il allait demander au ministre d’assise d’examiner le discours prononcé par l’agent IPS.

Les utilisateurs de médias sociaux indiens qui ont trouvé les commentaires plutôt hilarants se moquent de lui sur twitter via le hashtag #FreedomToLive #14 secondes.

Cependant, il y avait qui l’ont soutenu. «Ce que Rishiraj Singh a dit aux étudiants ne doit pas être un sujet de pêche à la traîne. Son message, «les filles soyez proactives», est clair et vous devriez être avec lui », a tweeté NS Madhavan, un écrivain malayalam.

Il faut noter qu’en Inde, 79% des femmes font face à des harcèlements publics.

Felicia Essan

Salut !! Je suis Felicia Essan. Retrouvez mes articles sur les actualités Showbiz, potins africains et d'ailleurs, les faits divers, confidences, les astuces beauté. Je suis une amoureuse de la lecture, de tout ce qui touche à la féminité. Je suis également grande passionnée de multimédia. feliciaessan@afrikmag.com

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page