Niger: L’Union européenne offre 600 millions d’euros…la raison
L’Union Européenne vient d’offrir au gouvernement du Niger, l’importante somme de 600 millions d’euros, vise à ralentir la montée vertigineuse de l’immigration clandestine. Ce n’est pas un hasard si c’est le Niger qui a été choisi comme le pays africain auquel l’union Européenne doit orienter son aide dans sa lutte contre l’immigration clandestine.
En effet, la plupart des immigrés qui viennent de l’Afrique Sub-saharienne, transitent par le Niger pour entrer en Algérie et tenter la traversée de la méditerranée pour l’Europe. C’est au regard des conséquences de ce phénomène pour l’Afrique et pour l’Europe, et compte tenu du niveau d’expansion de l’immigration clandestine, que les gouvernements européens ont trouvé judicieux d’engager une lutte contre ce phénomène en fournissant une importante aide à l’Etat du Niger pour intensifier sa lutte.
De l’avis de plusieurs observateurs, cette aide n’est pas la bonne solution pour freiner et réduire au maximum l’immigration clandestine. « Ce n’est pas en donnant d’importante somme d’argent à des pays africains pour empêcher l’immigration clandestine que la lutte réussira. La véritablement solution réside dans le développement socio-économique des pays Africains. Si les pays africains étaient autant développés que ceux d’Europe, il n’y aurait pas autant d’immigration clandestine » lance un universitaire nigérien.
Décrite comme la principale région par laquelle transitent les immigrés, la région d’Agadez est aujourd’hui présentée comme la voie favorable dont les immigrés qui viennent de l’Afrique de l’Ouest se servent, en passant par le sahara et réussissent par la suite à rallier la Libye où ils sont transportés vers l’Europe sur des embarcations de fortune.
Selon l’Organisation Internationale des Migrations, au moins 1 500 000 migrants ont atteint l’Europe par la mer depuis 2015. Et ce chiffre pourrait être revu à la hausse si rien n’est fait d’ici l’année prochaine. Peut-être que l’union européenne pourrait songer à trouver d’autres solutions plus efficace que celle d’offrir des fonds à des pays africains pour freiner l’immigration clandestine.
