Présidentielle au Nigeria : Muhammadu Buhari s’autoproclame vainqueur avant les résultats (vidéo)

Le président sortant Muhammadu Buhari a réaffirmé samedi matin sa confiance en sa victoire à l’élection présidentielle.
Le chef d’Etat nigérian a déclaré à la sortie du bureau de vote qu’il se féliciterait à la fin du scrutin parce qu’il en sortira victorieux.
S’adressant aux journalistes après avoir voté dans sa ville natale de Daura, dans le nord-ouest de l’Etat de Katsina, Buhari a répondu à la question de savoir s’il allait ou non passer le relais en cas de défaite.
« Je vais me féliciter, je serais le vainqueur. Merci beaucoup », a déclaré M. Buhari.
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— Bello El-Rufai (@B_ELRUFAI) 23 février 2019
Il a fait savoir qu’il avait bon espoir d’obtenir un deuxième et dernier mandat à la tête de la nation la plus peuplée d’Afrique. Il a appelé les Nigérians à voter pour lui.
Dans le nord-est, à Yola, capitale de l’État d’Adamawa, son principal candidat et ancien vice-président Atiku Abubakar a déclaré qu’il espérait une transition réussie après le scrutin.
« Je compte sur une transition réussie », a-t-il déclaré aux journalistes.
Atiku Abubakar, un ancien allié de Buhari, a appelé les électeurs à répéter l’exploit de 2015 où un candidat sortant a été chassé du pouvoir par la voie des urnes.
Les deux opposants se trouvaient dans le même camp lorsque le parti au pouvoir, Congrès des progressistes (APC), a remporté les élections face à Goodluck Jonathan.
M. Atiku a quitté l’APC pour rejoindre le principal parti d’opposition, le parti populaire démocratique (PDP), dont il avait été vice-président pendant deux mandats, de 1999 à 2007.
Le scrutin s’annonce très serré pour les deux hommes, tous originaires du nord du pays.
Le Congrès progressiste a promis de conduire le pays vers le « sommet » faisant valoir qu’au cours de son premier mandat de quatre ans, M. Buhari a accompli beaucoup de « travaux fondamentaux ».
M. Atiku et son parti se sont engagés « à remettre le Nigeria au travail », affirmant que le président a gaspillé les quatre dernières années.
Crédit photo : jivenaija