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Ukraine/ La Russie présente le « Belgorod », un sous-marin qui peut créer des tsunamis radioactifs

« Belgorod« , c’est le nouveau sous-marin nucléaire que la Russie présente au monde occidental, en plein guerre en Ukraine. Les spécialistes militaires disent de lui qu’il serait l’un sinon le plus dangereux au monde. Ses capacités militaires et son rayon d’action fait froid dans le dos. Poutine avait prévenu que la Russie disposait de puissantes armes jamais connues. En voici une…

C’est déjà le sous-marin le plus long du monde, avec une taille de 180 mètres de long. Il vient d’être mis en service après trois décennies de recherche. Avec son sous-marin nucléaire Belgorod K-329, la Russie dévoile une arme qui suscite des inquiétudes. Présenté le vendredi 8 juillet, ce sous marin est affecté aux «mission spéciales».

«Aujourd’hui est un jour important pour nous, avec la signature du certificat d’acceptation du sous-marin de recherche Belgorod et son transfert à la flotte», s’était félicité Nikolaï Evmenov, amiral de la marine russe, le jour de la réception. Nikolaï Evmenov présentant le sous-marin a dit que «Le Belgorod offre de nouvelles opportunités à la Russie pour la conduite de diverses études, d’expéditions scientifiques et d’opérations de sauvetage dans les zones les plus reculées du monde».

Concernant les caractéristiques du sous-marin, on apprend qu’il peut lancer des torpilles «Poséidon». Ces torpilles peuvent rester invisibles pour les systèmes de détection, tout en ayant une capacité de déplacement d’un kilomètre, ainsi qu’une vitesse pouvant aller de 60 à 70 nœuds, note le site Opex360, spécialisé sur les questions de défense et d’armement.


La crainte est d’autant grande que les torpilles du « Belgorod » sont en fait des drones sous-marins qui peuvent atteindre une cible à 10.000 kilomètres. Ce qui leur donneraient le pouvoir de provoquer des «tsunamis radioactifs», et détruire ainsi les côtes d’un pays ou d’une île, s’inquiète Joseph Dempsey, chercheur auprès de l’Institut international d’études stratégiques (IISS).

Il note aussi que le sous-marin «Belgorod» pourrait également lancer des drones plus petits destinés à la récolte d’informations, dans le cadre de missions de renseignements, ou de sabotage. La Russie fait peur et cela se sait en Occident. Poutine n’avait-il pas assuré que les choses sérieuses n’avaient pas encore commencé en Ukraine ?

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