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Vybz Kartel révèle pourquoi il a blanchi sa peau et exprime ses remords

Vybz Kartel révèle pourquoi il a blanchi sa peau et exprime ses remords

Lors d’une apparition remarquée sur la radio américaine Hot 97 le 9 avril, la légende jamaïcaine du dancehall, Vybz Kartel, a ouvertement exprimé ses regrets d’avoir blanchi sa peau, un choix qu’il dit aujourd’hui profondément regretter.

L’artiste de 49 ans, de son vrai nom Adidja Azim Palmer, avait dans le passé assumé avec fierté son changement de teint, allant même jusqu’à lancer sa propre marque de produits éclaircissants, selon Complex. Mais les années ont passé, et son regard sur le sujet a radicalement changé.

« Je suis maintenant complètement mélanisé » , a-t-il affirmé lors de l’interview.

Avec une rare sincérité, Vybz Kartel a reconnu que son choix était lié à un problème d’amour-propre :

« Avec le recul, c’était certainement une question d’amour de soi, mais d’un autre côté, pendant que je le faisais, mon esprit n’était pas d’accord. Mon esprit me disait : ‘Je fais ça pour montrer mes tatouages.’ J’ai beaucoup de tatouages. »

Il a poursuivi : « Mais avec le recul, c’était juste… en tant qu’homme noir, on a parfois ce genre de problèmes. Mais je ne me dépigmenterai plus jamais. »

Interrogé sur l’origine de ces complexes liés à l’apparence, l’icône du dancehall a mis en cause l’influence persistante des standards de beauté eurocentriques : « Ce look eurocentrique… Les Noirs ont toujours voulu ressembler à ça. Je suppose que c’est lié à l’esclavage. »

Libéré de prison en 2024 après treize années d’incarcération, Vybz Kartel tente aujourd’hui de tourner la page. Dans une précédente interview accordée au Guardian, il confiait que malgré le succès financier retrouvé à sa sortie, « on ne récupère jamais le temps perdu. »

Il a également partagé un message fort à destination des jeunes, évoquant l’éducation que lui ont donnée ses parents et qu’il n’a pas toujours suivie.

« Ma mère, femme au foyer formidable, nous a toujours transmis des principes. J’aurais aimé l’écouter davantage », confie-t-il.

« Je l’ai toujours dit, même avant mon arrestation : continue à l’école autant que possible. Tiens-toi loin des mauvaises énergies, du gangstérisme. Ça peut paraître glamour, surtout dans le ghetto, mais ça te coûtera cher. Et ça m’a coûté cher. »

Souffrant de la maladie de Basedow, Vybz Kartel se présente désormais sous un jour plus réfléchi, entre introspection, sagesse retrouvée et envie de transmettre.

Felicia Essan

Salut !! Je suis Felicia Essan. Retrouvez mes articles sur les actualités Showbiz, potins africains et d'ailleurs, les faits divers, confidences, les astuces beauté. Je suis une amoureuse de la lecture, de tout ce qui touche à la féminité. Je suis également grande passionnée de multimédia. feliciaessan@afrikmag.com

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