Politique

Yves Michel Fotso: «On veut simplement se débarrasser de moi»

La Cour Suprême a rendu son verdict, mercredi 18 mai, dans l’affaire Marafa Hamidou Yaya/Yves Michel Fotso, concernant l’acquisition d’un avion présidentiel. Les deux personnalités ont vu leurs peines initiales de 25 ans de prison ferme, réduites à 5 ans.

Une petite consolation pour Yves Michel Fotso qui a écopé dans une autre affaire d’une double peine de prison. Mais apparemment, cette situation n’ébranle pas outre mesure le fils du milliardaire de Bandjoun, Victor Fotso.

Présent à l’audience du mercredi, à la Cour Suprême, Yves Michel Fotso a saisi l’occasion pour faire connaître à l’opinion publique qu’il n’est pas ébranlé outre mesure par sa situation.

«Ils m’ont traqué, ils veulent manifestement me réduire à zéro. Je n’ai jamais dirigé la CBC. Je ne suis pas l’homme tout-puissant qui avait le droit de vie et de mort sur son personnel. Dame Nkounda n’a rien à faire ici, elle doit être acquittée. Mes mots viennent du plus profond de mon cœur, celui d’un homme meurtri, blessé dans sa chair, etc. J’ai adressé à M. le Procureur général une autre demande de restitution du corps du délit, sans réponse de sa part, en juillet 2015».

L’ex administrateur Directeur général de la CAMAIR a ensuite précisé que «c’est pour le respect que je dois à la Cour suprême que je me suis présenté. Au terme de mon intervention, je n’attends de vous ni pitié, ni indulgence, ni commisération…».

Il a conclu: «Je reste toujours debout. J’aurais dû m’écrouler après ma double condamnation à vie. Je ne suis pas GIA et vous ne pouvez pas le prouver. On veut simplement se débarrasser de moi. Dans ce monde cruel, rien ne dure, pas même les souffrances».

Dans ses éditions du 19 mai, le quotidien Œil du Sahel écrit  que malgré ses ennuis judiciaires, Y.M. Fotso ne s’apitoie pas sur son sort.

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