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Photos: Une immigrée congolaise attachée et frappée par des gardes-frontières angolais

Une femme a été accusée de traverser illégalement la frontière entre le Congo et l’Angola, au niveau de la province de Cabinda.

Une Congolaise a été attachée à un arbre puis frappée avec un bâton sur la plante des pieds par un garde-frontière angolais. C’est ce que montre une vidéo récemment diffusée de manière anonyme sur les réseaux sociaux. Cette vidéo relance le débat concernant le traitement réservé aux immigrés congolais en Angola.

L’enclave angolaise de Cabinda, riche en pétrole, est située entre le Congo et la République démocratique du Congo. Isolée et placée sous très haute sécurité, c’est une zone vitale pour l’économie angolaise, produisant près de 60 % de la production pétrolière nationale.

Photos: Une immigrée congolaise attachée et frappée par des gardes-frontières angolais

Le dynamisme économique et la situation géographique de la province attirent une forte immigration des pays voisins. Nos Observateurs l’assurent : des Congolais, issus du Congo Brazzaville et de RDC, sont installés dans la région depuis de nombreuses années, où ils font notamment du commerce.

Mais en raison des enjeux stratégiques de la région et des tensions historiques entre l’Angola et les deux Congo, la frontière est hautement surveillée et les passages illégaux de la frontière souvent réprimés.


Photos: Une immigrée congolaise attachée et frappée par des gardes-frontières angolais

Une vidéo mise en ligne le 2 novembre sur Facebook via des réseaux d’activistes angolais et congolais apporte la preuve que cette surveillance se fait parfois dans la violence. On y voit une femme, accusée de traverser illégalement la frontière. Elle est ensuite attachée par les pieds à un arbre. Un homme en uniforme vert lui frappe sur les pieds à de nombreuses reprises, violemment, et la femme hurle. Un autre homme, en bleu, en fait ensuite de même. Elle est finalement détachée et conduite auprès d’un autre groupe de personnes. L’uniforme kaki de l’homme qui la frappe en premier correspond à celui de la police des frontières en Angola.

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