Le tribunal national espagnol a annoncé lundi 30 septembre avoir rejeté une plainte contre Lionel Messi, d’un ancien employé de la fondation du footballeur argentin, qui l’accusait de fraude, de détournement de fonds et de blanchiment d’argent.
Le juge mentionne que la plainte « reposait sur un récit tiré d’histoires dans la presse, sans même apporter un seul élément connu personnellement et directement » par le plaignant.
La plainte a été déposée en juin par Federico Rettori, un ressortissant argentin vivant à Majorque qui travaillait auparavant pour la charité de Messi.
Il y nommait l’attaquant barcelonais, l’association caritative, son père Jorge et son frère Rodrigo, ainsi que « toutes les personnes non encore identifiées qui, sous une forme ou une autre, administraient ou géraient les fonds de la Fondation Leo Messi », indique le document.
Il a affirmé que les fonds reçus par la fondation qui « auraient dû être affectés à des causes sociales » ont plutôt été « affectés à diverses activités privées ou à des comptes bancaires différents de ceux déclarés par la fondation ».
Rettori avait également engagé une action en Argentine pour des motifs similaires en 2018. Selon une source judiciaire, une enquête préliminaire aurait été ouverte, mais jusqu’à présent, ni Messi ni son père n’ont été inculpés.
La star du FC Barcelone avait été condamnée en 2016 en Espagne pour fraude fiscale à une amende de deux millions d’euros et à une peine de 21 mois d’emprisonnement. Elle avait été commuée en amende supplémentaire comme la loi le permet en Espagne où les peines inférieures à deux ans ne sont généralement pas exécutées.
