Reprendre plutôt que créer : une voie tendance pour réussir en Belgique

L’entrepreneuriat : un rêve accessible en Belgique
En Belgique, comme ailleurs en Europe, l’idée d’être son propre patron attire de plus en plus de personnes. Pour beaucoup d’indépendants, de jeunes diplômés ou de membres de la diaspora africaine installée dans le pays, lancer son activité est perçu comme un véritable tremplin vers l’indépendance financière et la réussite sociale.
Mais une question se pose : faut-il créer son entreprise de zéro, avec tous les risques que cela implique, ou reprendre un commerce déjà existant ?
Dans un contexte où près d’un indépendant sur deux envisage un jour de céder son activité, la reprise apparaît comme une voie plus sûre et pragmatique pour se lancer.
Créer vs Reprendre : deux chemins très différents
Créer une entreprise, c’est démarrer à partir d’une page blanche. Cela peut sembler excitant, mais la réalité est souvent plus complexe : trouver les premiers clients, convaincre les banques, développer la notoriété, absorber les pertes des premières années… Le taux d’échec est élevé, surtout dans les premières trois années d’existence.
À l’inverse, reprendre un commerce existant signifie :
- hériter d’une clientèle fidèle, déjà habituée au lieu ou au service
- profiter d’une équipe en place, qui connaît le métier et les habitudes des clients
- s’appuyer sur une marque déjà connue, souvent présente dans le quartier depuis des années
- gagner du temps, car tout l’aménagement, le matériel et les démarches administratives sont déjà en grande partie réglés
En clair, au lieu de se battre pour exister, on démarre avec des bases solides.
La reprise d’entreprise : une opportunité pour la diaspora
De nombreux membres de la diaspora africaine en Belgique rêvent d’entrepreneuriat, mais hésitent à franchir le pas. Créer de zéro peut sembler risqué, surtout si l’on n’a pas encore un réseau professionnel ou financier très développé.
Or, la reprise d’un fonds de commerce peut être une alternative idéale. Par exemple :
- Un restaurant ou snack déjà établi dans une ville dynamique
- Un salon de coiffure avec une clientèle régulière
- Une épicerie de quartier bénéficiant d’une excellente localisation
- Un bar ou café déjà connu des habitants
Ces opportunités permettent non seulement de s’intégrer rapidement dans la vie économique locale, mais aussi d’apporter une touche personnelle et culturelle qui peut devenir un vrai atout concurrentiel.
Un marché en plein mouvement en Belgique
Avec le vieillissement de la population et le départ à la retraite de nombreux indépendants, la Belgique connaît depuis quelques années une augmentation des commerces à remettre.
Chaque jour, des boulangers, coiffeurs, restaurateurs, gérants de boutiques décident de passer le flambeau. Le problème, c’est que faute de repreneurs, certaines de ces activités ferment, même lorsqu’elles sont rentables.
C’est là qu’interviennent des plateformes spécialisées qui facilitent la mise en relation entre cédants et repreneurs. Parmi elles, découvrir des commerces à remettre en Belgique sur CessionPro.be est devenu un réflexe pour de nombreux entrepreneurs.
Les avantages concrets de la reprise
- Accès immédiat à un revenu
Pas besoin d’attendre des mois pour que les premiers clients arrivent. L’activité génère déjà du chiffre d’affaires. - Financement facilité
Les banques sont souvent plus enclines à prêter de l’argent pour une activité qui existe déjà et dont on peut analyser les bilans. - Un savoir-faire déjà présent
Que ce soit l’équipe en place ou l’ancien propriétaire qui accompagne la transition, vous n’êtes pas seul. - Un ancrage local
Dans beaucoup de quartiers, les commerces jouent un rôle social. Reprendre un lieu connu, c’est hériter de cette place dans la communauté.
Les secteurs qui attirent les repreneurs
En Belgique, certains secteurs sont particulièrement dynamiques et attractifs :
- L’horeca (restaurants, snacks, cafés, brasseries) : secteur exigeant, mais à fort potentiel pour qui sait innover et fidéliser.
- Les commerces alimentaires (épiceries, boucheries, boulangeries) : essentiels à la vie de quartier.
- Les soins et services à la personne (coiffure, esthétique, bien-être) : des métiers où la relation humaine est clé.
- Les commerces spécialisés (vêtements, tabacs, librairies) : souvent transmis de génération en génération.
Ces reprises permettent de combiner tradition et modernité, en injectant de nouvelles idées dans des structures déjà solides.
Réussir sa reprise : quelques conseils
- Bien analyser le fonds de commerce
Examiner le bail, les charges, le matériel, les dettes éventuelles. - Évaluer la clientèle
Est-elle fidèle ? Nombreuse ? En baisse ? - Prévoir un plan de développement
Même une activité qui tourne bien doit évoluer : nouvelles offres, digitalisation, communication. - Se faire accompagner
Avocats, comptables, conseillers… Ils sont précieux pour sécuriser la transaction.
La reprise : un tremplin vers l’indépendance
Reprendre un commerce, c’est plus qu’un simple achat. C’est s’inscrire dans une histoire tout en écrivant la sienne. C’est bénéficier d’une base stable tout en construisant son avenir.
Pour beaucoup de candidats entrepreneurs en Belgique, en particulier au sein de la diaspora, c’est une voie réaliste, motivante et accessible vers l’indépendance.
Et si c’était le bon moment pour franchir le pas ?
Conclusion
L’entrepreneuriat ne se résume pas à inventer la prochaine start-up technologique. Il peut aussi passer par la reprise d’un café, d’une boulangerie, d’un restaurant ou d’une boutique de quartier. Une façon concrète, pragmatique et inspirante de devenir indépendant.
Pour explorer ces opportunités, il existe des plateformes spécialisées comme le portail belge des reprises d’entreprises, CessionPro.be, qui centralise des centaines d’annonces dans tous les secteurs.
Et pour ceux qui s’intéressent aussi au marché français, vous trouverez de nombreuses opportunités sur Le Journal des Cessions, la plateforme de référence pour la transmission de commerces en France.
Parce qu’au fond, reprendre plutôt que créer, c’est choisir d’écrire sa propre histoire… mais sur des fondations déjà solides.



