Pakistan: Malala Yousafzai 20 ans, prix Nobel de la paix, annonce une très bonne nouvelle
C’est sur son compte twitter que Malala Yousafzai a annoncé la bonne nouvelle à ses amis et connaissances. A en croire nos confrères de France 24, la jeune pakistanaise prix Nobel de la Paix a fait savoir qu’elle a été admise à la prestigieuse université d’Oxford. Elle y suivra des cours de philosophie, politique et économie.
La jeune pakistanaise s’est dite très ravie d’entrer dans une grande université comme celle d’ Oxford « Tellement ravie d’aller à Oxford ! Bravo à tous les bacheliers, l’année la plus dure. Meilleurs vœux pour votre vie à venir« , a écrit la jeune femme de 20 ans sur son compte Twitter. Il faut dire que la jeune pakistanaise est suivie par plus de 776 000 abonnés.
Tout à côté de son message, la jeune femme a aussi posté une photo sur laquelle l’on pouvait voir sa lettre d’acceptation à la prestigieuse université britannique: « Félicitations! Votre place à l’université d’Oxford en philosophie, politique et économie a été confirmée« .
Avant de faire ses premiers pas à l’université, il faut noter que Malala était jusqu’à présent scolarisée dans un lycée de Birmingham, la deuxième ville du Royaume-Uni, où elle avait trouvé refuge avec sa famille en 2012 après avoir été très grièvement blessée par les talibans.
A cette période, la jeune fille était âgée de 15 ans, elle avait été atteinte de deux balles l’une à la tête et l’autre à l’épaule. C’était pendant l’attaque du bus scolaire qui la ramenait de son école de Mingora, dans la vallée de Swat, au Pakistan. Depuis lors, la jeune femme est devenue une icône de la défense du droit des femmes à l’éducation. Elle a été récompensée par le prix Nobel de la Paix en 2014.
Malala Yousafzai a ouvert son compte twitter en juillet dernier et elle a laissé un message qui a été très largement partagé. « Quitter l’école lui laisse un goût doux-amer« , avait-elle écrit avant d’ajouter. « Mon avenir m’enthousiasme mais… je sais que des millions de filles dans le monde sont déscolarisées et n’auront peut-être jamais l’occasion de finir leurs études« .
